Slalom vertigineux

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Vivre enfant parmi de nombreux microbes (pour éviter le diabète, les maladies cardio-vasculaires, etc., voir ici) mais ne pas faire l'amour trop tôt par peur du cancer du col de l'utérus (pour les filles évidemment).
Peut-être faudrait-il dès notre naissance nous implanter une version «puce» d'un manuel du «savoir-vivre» longtemps car ce «slalom» entre éviter et ne pas éviter commence à donner un sérieux vertige.
Ou alors nous transplanter totalement le cerveau dans une matière inoxydable moins sujette aux attaques ou aux non-attaques des microbes, virus ou autres bactéries.
À moins que nous renoncions à vivre très longtemps, ce «très» se transformant très vite en «trop» selon mon expérience...
Qui veut finir sa vie en exaspérant ses enfants ou son entourage domestique ou en subissant les traitements distraits des préposés des maisons de vieillards?
Et puis, derrière ces études «scientifiques» et les menaces qui s'ensuivent, toujours ces horribles injonctions morales, héritières dévoyées des religions.
Et puis dernière question: faut-il perdre ou garder son prépuce pour éviter ou risquer tel ou tel cancer?
Il faut bien que la morale scientifique s'occupe aussi des garçons.
Et si mes parents (par ignorance de la réponse, puisqu'ils n'auraient jamais songé à poser la question) m'ont laissé le mien et que je l'ai encore, que risqué-je?