L'art et la nature rivalisent en ce temps du solstice d'hiver.
En haut, lumières d'art du château de Chambord à l'occasion de Noël.
En bas une aurore boréale en Alaska, photographiée au-dessus d'Anchorage, qui parcourt le ciel sans raison festive particulière, la nature n'attendant pas une fête quelconque pour manifester sa splendeur.
Ou, quelquefois, son horreur, comme lors de ce tsunami d'il y a cinq ans, que l'on commémore ces temps-ci.
Voici un poème que Rainer Maria Rilke a écrit en français (vous en trouverez d'autres ici). Il ne vaut aucunement ses poèmes allemands malgré les espoirs du poète mais il parle de la lumière, thème de ce billet:
En haut, lumières d'art du château de Chambord à l'occasion de Noël.
En bas une aurore boréale en Alaska, photographiée au-dessus d'Anchorage, qui parcourt le ciel sans raison festive particulière, la nature n'attendant pas une fête quelconque pour manifester sa splendeur.
Ou, quelquefois, son horreur, comme lors de ce tsunami d'il y a cinq ans, que l'on commémore ces temps-ci.
Voici un poème que Rainer Maria Rilke a écrit en français (vous en trouverez d'autres ici). Il ne vaut aucunement ses poèmes allemands malgré les espoirs du poète mais il parle de la lumière, thème de ce billet:
Cette lumière peut-elle
tout un monde nous rendre ?
Est-ce plutôt la nouvelle
ombre, tremblante et tendre,
qui nous rattache à lui ?
Elle qui tant nous ressemble
et qui tourne et tremble
autour d'un étrange appui.
Ombres des feuilles frêles,
sur le chemin et le pré,
geste soudain familier
qui nous adopte et nous mêle
à la trop neuve clarté.
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