Par ce temps froid qui règne sur le Québec aujourd'hui, une porte fleurie de Barcelone, ouverte sur un soleil que nous n'avons pas revu depuis bien longtemps.
Cela me donne l'occasion de vous présenter un poème de Marceline Desbordes-Valmore qui était présent dans cette petite anthologie de la Collection Nelson que j'ai échangée à un ami contre mon microscope lorsque j'avais 7 ans, ce qui a, beaucoup, décidé de ma vie.
Et voici l'aspect de la page couverture des livres de cette Collection Nelson. J'ai un peu «travaillé» la page couverture de l'un d'entre eux, et ajouté le titre «Les Mots qui parlent» pour bien souligner qu'il s'agissait de livres consacrés à la littérature (la pratique du langage où les mots parlent effectivement, alors qu'ailleurs -comme ici- ils meublent le silence):Les roses de Saadi
J'ai voulu ce matin te rapporter des roses;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n'ont pu les contenir.
Les nœuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées,
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir;
La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
Respires-en sur moi l'odorant souvenir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire