lundi 7 décembre 2009

La servitude abaisse les hommes

On connaît (quand on le connaît) aujourd'hui le château de Vauvenargues  (à gauche dans la photo), près d'Aix-en-Provence et de la Montagne Sainte-Victoire (il y a un village encore plus près qui s'appelle également « Vauvenargues »), surtout parce qu'il a appartenu à Pablo Picasso, que celui-ci y a sa tombe et qu'il appartient toujours à sa famille.
Voici ce château de plus près :

Ou de cet autre point de vue (cette fois c'est l'automne):

En réalité, le château aurait quand même été connu sans Picasso (mais par moins de personnes) car il a appartenu à une famille qui a donné un grand écrivain à la langue française, un écrivain du 18e siècle, mort très jeune (37 ans) quoiqu'il n'ait été ni poète ni romantique, Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues.
Cet écrivain -qui était ce qu'on appelle d'ordinaire et non péjorativement « un moraliste » (il partage ce titre avec François de La Rochefoucauld (17e siècle) notamment)- a publié des maximes (c'est ce qu'on connaît surtout de son œuvre) dont je vais vous présenter celles qui me semblent les plus à même d'expliquer telle ou telle situation ou tel ou tel évènement.
Selon mon inspiration.
Pour le moment il y a celle-ci qui me semble révéler la raison pour laquelle les Québécois ne semblent pas (ou plus) désirer en majorité la liberté et l'indépendance de leur patrie (j'ai déjà dit dans ce blogue que les Québécois souffraient d'un « syndrome de Stockholm » collectif):

La servitude abaisse les hommes jusqu'à s'en faire aimer.

Difficile de dire mieux et en moins de mots.

À suivre...

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