Ce tableau de Max Ernst, intitulé « La Vierge corrigeant l'enfant Jésus devant trois témoins, André Breton, Paul Éluard et le peintre », fait partie d'un diaporama du journal électronique 20 minutes.fr.
Le diaporama, produit dans le sillage de l'émission présentée par Arte, « La Face cachée des fesses », dont je vous ai parlé ici, s'intitule assez vulgairement « Histoire de cul » et, entre autres images, présente le tableau de Max Ernst.
On y voit en effet -spectacle rare- les fesses du petit Jésus (qui me semble plutôt grand pour un petit Jésus), ce qui explique sa présence dans le diaporama.
Dans ce temps qui allie à la fois le déboulonnage des idoles (je fais allusion à Tiger Woods) et Noël, le tableau ne me semble pas faire tache.
C'est un tableau surréaliste et le Surréalisme se fixait comme tâche de déboulonner les idoles (les Surréalistes se sont attaqués par exemple, dans un domaine qui m'intéresse, au roman et aux romanciers).
Ce tableau tente de déboulonner la Vierge chrétienne, Jésus et les diverses fois (foi au pluriel comme dans « la foi, l'espérance et la charité ») qui en proviennent.
Peut-être y réussit-il un peu, tout en scandalisant (scandaliser est aussi un objectif du Surréalisme).
Ce tableau s'intègre en outre au mouvement de dé-divinisation où l'art s'est engagé depuis le 19e siècle pour tenter de renverser les siècles immémoriaux de servitude où l'avaient tenu les Églises et les États en l'obligeant à donner une existence aux dieux et à diviniser les dirigeants politiques et religieux.
Enfin, ce tableau me semble exprimer tout le ressentiment des artistes à l'égard de celui sur lequel s'étaient appuyé ces églises et ces régimes politiques pour imposer leurs mensonges et leur domination sur le monde.
Ah! ces fesses rougies, quel contrepoids aux sirops de la crèche!
Si la doctrine des Chrétiens ne leur enjoignait pas de tendre l'autre joue plutôt que de se venger, je leur conseillerais pour se venger (mais, rassurez-vous, ils ne le feront pas) de présenter les fesses de Staline ou de Trotski ainsi battues par les mères de ceux-ci, ce qui aurait fort déplu aux Surréalistes qui, non contents de déboulonner des idoles, en ont parfois créé de moins dignes (ou se sont bassement soumis à elles) que celles qu'ils déboulonnaient.
Le diaporama, produit dans le sillage de l'émission présentée par Arte, « La Face cachée des fesses », dont je vous ai parlé ici, s'intitule assez vulgairement « Histoire de cul » et, entre autres images, présente le tableau de Max Ernst.
On y voit en effet -spectacle rare- les fesses du petit Jésus (qui me semble plutôt grand pour un petit Jésus), ce qui explique sa présence dans le diaporama.
Dans ce temps qui allie à la fois le déboulonnage des idoles (je fais allusion à Tiger Woods) et Noël, le tableau ne me semble pas faire tache.
C'est un tableau surréaliste et le Surréalisme se fixait comme tâche de déboulonner les idoles (les Surréalistes se sont attaqués par exemple, dans un domaine qui m'intéresse, au roman et aux romanciers).
Ce tableau tente de déboulonner la Vierge chrétienne, Jésus et les diverses fois (foi au pluriel comme dans « la foi, l'espérance et la charité ») qui en proviennent.
Peut-être y réussit-il un peu, tout en scandalisant (scandaliser est aussi un objectif du Surréalisme).
Ce tableau s'intègre en outre au mouvement de dé-divinisation où l'art s'est engagé depuis le 19e siècle pour tenter de renverser les siècles immémoriaux de servitude où l'avaient tenu les Églises et les États en l'obligeant à donner une existence aux dieux et à diviniser les dirigeants politiques et religieux.
Enfin, ce tableau me semble exprimer tout le ressentiment des artistes à l'égard de celui sur lequel s'étaient appuyé ces églises et ces régimes politiques pour imposer leurs mensonges et leur domination sur le monde.
Ah! ces fesses rougies, quel contrepoids aux sirops de la crèche!
Si la doctrine des Chrétiens ne leur enjoignait pas de tendre l'autre joue plutôt que de se venger, je leur conseillerais pour se venger (mais, rassurez-vous, ils ne le feront pas) de présenter les fesses de Staline ou de Trotski ainsi battues par les mères de ceux-ci, ce qui aurait fort déplu aux Surréalistes qui, non contents de déboulonner des idoles, en ont parfois créé de moins dignes (ou se sont bassement soumis à elles) que celles qu'ils déboulonnaient.
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