«Vénus et Cupidon» de Lucas Cranach le Jeune
Le modèle qui a servi à Cranach pour peindre cette Vénus vivait à la Renaissance au moment où Philibbo e Dinarcho (rien sur lui sur Internet) rapportait ce qu'un spécialiste anonyme de son époque disait de la beauté de la femme.
(Cela se trouve dans l'ouvrage «100 000 ans de beauté» dont j'ai parlé ici et dont Le Devoir a parlé dans son édition du week-end, là).
Selon ce spécialiste, pour être belle une femme devait avoir les caractéristiques suivantes:
1. Trois choses longues: les cheveux, les mains, les jambes;
2. Trois choses courtes: les dents , les oreilles, les seins;
3. Trois choses larges: le front, la poitrine, les hanches;
4. Trois choses étroites: la taille, les cuisses, le vagin;
5. Trois choses grandes: les tresses, les bras, les cuisses;
6. Trois choses fines: les cheveux, les doigts, les lèvres;
7. Trois choses arrondies: le cou, les bras, les fesses;
8. Trois choses petites: la bouche, le menton, les pieds;
9. Trois choses blanches: les dents, le cou, les mains;
10. Trois choses rouges: les lèvres, les mamelons, les joues;
11. Trois choses noires: les cils, les yeux, le mont de Vénus.
La Vénus de Cranach ne possède pas toutes ces choses manifestement.
Mais il me semble que le spécialiste anonyme doit être plutôt italien (ou espagnol) car ce qu'il décrit c'est une belle femme d'Italie centrale (Toscane par exemple).
Et la Vénus de Cranach est plutôt allemande ou flamande.
Mais je me demande quelles caractéristiques devrait actuellement posséder une femme pour être considérée comme belle par un spécialiste du genre de celui que cite le signor Dinarcho.
P.S. Des visiteurs (des visiteuses surtout) me demandent si une énumération similaire a été faite pour définir la beauté chez les hommes. Je ne crois pas. Peut-être une spécialiste (ou un spécialiste, pourquoi pas?) pourrait-elle/il se mettre au travail: je publierai volontiers le résultat de ses enquêtes.
Le modèle qui a servi à Cranach pour peindre cette Vénus vivait à la Renaissance au moment où Philibbo e Dinarcho (rien sur lui sur Internet) rapportait ce qu'un spécialiste anonyme de son époque disait de la beauté de la femme.
(Cela se trouve dans l'ouvrage «100 000 ans de beauté» dont j'ai parlé ici et dont Le Devoir a parlé dans son édition du week-end, là).
Selon ce spécialiste, pour être belle une femme devait avoir les caractéristiques suivantes:
1. Trois choses longues: les cheveux, les mains, les jambes;
2. Trois choses courtes: les dents , les oreilles, les seins;
3. Trois choses larges: le front, la poitrine, les hanches;
4. Trois choses étroites: la taille, les cuisses, le vagin;
5. Trois choses grandes: les tresses, les bras, les cuisses;
6. Trois choses fines: les cheveux, les doigts, les lèvres;
7. Trois choses arrondies: le cou, les bras, les fesses;
8. Trois choses petites: la bouche, le menton, les pieds;
9. Trois choses blanches: les dents, le cou, les mains;
10. Trois choses rouges: les lèvres, les mamelons, les joues;
11. Trois choses noires: les cils, les yeux, le mont de Vénus.
La Vénus de Cranach ne possède pas toutes ces choses manifestement.
Mais il me semble que le spécialiste anonyme doit être plutôt italien (ou espagnol) car ce qu'il décrit c'est une belle femme d'Italie centrale (Toscane par exemple).
Et la Vénus de Cranach est plutôt allemande ou flamande.
Mais je me demande quelles caractéristiques devrait actuellement posséder une femme pour être considérée comme belle par un spécialiste du genre de celui que cite le signor Dinarcho.
P.S. Des visiteurs (des visiteuses surtout) me demandent si une énumération similaire a été faite pour définir la beauté chez les hommes. Je ne crois pas. Peut-être une spécialiste (ou un spécialiste, pourquoi pas?) pourrait-elle/il se mettre au travail: je publierai volontiers le résultat de ses enquêtes.
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