Cet homme, Anthony Weiner, -le représentant (député) démocrate de l'État de New York- a envoyé par courriel des photos de lui-même en sous-vêtement à diverses femmes dont il a fait la connaissance sur la Toile.
Naturellement l'une ou plusieurs d'entre elles, l'ayant reconnu, a/ont placé ces photos sur Twitter ou Facebook.
Est-ce l'absence de préparation des candidats députés, leur manque d'instruction (on n'exige aucun diplôme ou aucune expérience de la part des candidats à la députation, et, de toute façon, la valeur des diplômes a tellement chuté depuis les diverses et successives démocratisations de l'enseignement qu'un titulaire de doctorat commettrait sans doute les mêmes bourdes)?
Ou est-ce que leur vie sexuelle est si frustrante?
Je ne sais mais le nombre d'élus posant des actes pareils ou souffrant de pareilles lacunes est si grand maintenant, et pas seulement aux États-Unis, et pas seulement chez les politiciens (je vous rappelle le scandale des prêtres et prélats pédophiles), que je me demande s'il ne faudrait pas aller à contre-courant et revenir sur la démocratisation de l'enseignement.
Ou, du moins, revenir sur ce que les politiciens (et autres sous-ministres et sous-fifres) en ont fait et en font.
Car la démocratisation (de l'enseignement, entre autres démocratisations) ne semble pas élever le peuple, elle semble rabaisser les nations ou plonger le peuple dans les vices des classes dominantes de jadis.
(Ou est-ce que ceux qui ont procédé ou procèdent aux démocratisations ont fait en sorte, ou font en sorte, de les saboter par quelque obscure règle ou en éliminant ce qui est essentiel pour ne garder que l'accessoire de la science et des arts? Par exemple, à quoi sert-il de connaître une langue étrangère si on n'a rien à dire en l'utilisant? N'avez-vous pas connu comme moi quelqu'un qui parlait plusieurs langues mais qui ne disait rien dans chacune d'elles, quelqu'un qui ne disait rien en beaucoup de langues?)
Pour revenir à ce représentant démocrate qui sème ses sous-vêtements à tout regard, peut-être est-ce son nom, -«Weiner», une variante de «wiener» («petite saucisse viennoise» en français), métaphore dépréciative pour le sexe masculin en anglais- peut-être est-ce son nom qui l'a entraîné sur la pente où il glisse.
C'est du moins une des hypothèses qu'énonce l'article que vous allez trouver ici.
Pour ma part je crois que la «petite saucisse viennoise» Mr. Weiner l'a dans la tête et qu'elle lui sert à ne pas penser.
mardi 7 juin 2011
Petite saucisse viennoise
heure 15:23:00
2 commentaires:
Salutations. Quand vous parlez de démocratisation de l'enseignement, entendez vous par là l'influence du gouvernement sur lui et qui, à l'instar du modèle français, corromp à coups de programmes et autres normes protocolaires, le potentiel de cet enseignement à élever un peuple ? (et le conduit de ce fait plutôt vers la décadence)
Quelle qu'en soit l'origine, une telle démocratisation a toujours l'effet que vous décrivez.
Au Québec comme en France c'est à coup sûr l'intervention de l'État qui corrompt tout.
Mais ailleurs, aux USA, par exemple, les réformes qui originent des églises ou des groupes privés ont globalement les mêmes résultats.
Toutes les institutions d'une époque historique obéissent aux mêmes idéologies et, à notre époque, vont toutes, du même pas, vers l'échec.
Enregistrer un commentaire