Au Louvre, de dos, la personne que j'accompagnais (et ai à peu près toujours accompagnée) à Paris se frayant peu à peu un passage vers le symbole de l'art pour les foules de toute la Terre qui semblent converger toutes là, négligeant pour lui les autres innombrables trésors du musée.Juste devant le petit tableau il y a les gigantesques « Noces de Cana » de Paul Véronèse, auxquelles, obligatoirement, les foules tournent le dos.
Trop gigantesques!
Ou trop religieuses.
Ou sacrilèges pour les « pète-secs » : quoi ! Jésus participe à une fête, il mange, il boit, il transforme l'eau en vin ? Dansera-t-il avec une femme (ou un homme, avec qui dansait-on à cette époque ?) malgré les interdits de nos successives saintetés ?
La Joconde appartient à notre monde même si elle est un personnage d'art.
La voici du plus près possible:
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