Il semble que nous, humains, conservions longtemps des réflexes hérités de nos lointains ancêtres marins (poissons ou amphibiens) même si ces réflexes ne remplissent plus la fonction qu'ils remplissaient pour ces ancêtres et sont devenus inutiles, voire parfois gênants, pour nous.
Ainsi le hoquet, qui provient du fait que nos ancêtres poissons devaient fermer leur glotte pour pouvoir extraire de l'air de l'eau grâce à leurs branchies.
La fermeture de la glotte leur permettait de fermer l'accès de cette eau à leur poumons.
Quand on hoquette, on utilise des muscles anciens pour rapidement fermer la glotte en aspirant de l'air. Les hoquets n'ont plus de fonction, mais ils persistent aujourd'hui, et on ne peut pas les arrêter parce que «tout leur processus est contrôlé par une partie de notre cerveau qui a évolué bien avant notre état conscient».
Fermer notre glotte pour aspirer de l'air est une bien mauvaise idée mais cela est plus fort que nous.
Cela nous donne le hoquet.
Les bébés ont parfois le hoquet avant leur naissance quand ils résident encore dans le sein maternel (j'ai entendu le hoquet de mon fils avant sa naissance) qui est effectivement un milieu liquide: il sont encore à ce moment un peu plus poissons qu'après leur naissance.
Mais nous demeurons tous un peu poissons toute notre vie.
À cause de nos grands-mères et grands-pères les poissons.
(L'article original -dont je vous rapporterai d'autres éléments- est ici dans le «Smithsonian Magazine»).
dimanche 12 décembre 2010
Réflexe de grand-père (ou grand-mère) poisson
heure 13:15:00
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