Fourrure de jadis

La nature avait doté nos ancêtres mammifères (quels qu'ils aient été) de poils, peut-être comme ceux que vous voyez ci-dessus et qui appartiennent à la fourrure d'un renard (c'est la couleur de la fourrure que j'aurais aimé voir recouvrir mon corps).
L'évolution a fait perdre cette fourrure à nos ancêtres humains, lesquels n'en avaient pas besoin puisqu'ils vivaient dans des climats chauds (sous les tropiques).
La plupart d'entre eux n'avaient même pas besoin de vêtements, excepté pour des raisons sociales ou religieuses, comme ceux de nos congénères qui y vivent encore aujourd'hui (quelle chance ils ont !).
Mais nos ancêtres à nous ont migré vers nos climats et, par cette « chair de poule » (photo ci-bas) qui se forme très souvent sur notre peau, nous pouvons prendre concrètement conscience de cette fourrure irrémédiablement perdue qui recouvrait jadis celle-ci :
Car (écrit-on ici dans Slate.fr)

le seul mécanisme qui nous reste du temps où l'on portait de la fourrure, c'est celui qui déclenche la chair de poule : ce sont les muscles de la fourrure, censés nous hérisser en cas de danger ou de froid, mais qui ne servent plus à rien avec les quelques poils qui nous restent.

Il nous reste les muscles de la fourrure mais pas les poils et c'est en vain que nous tentons de combattre le froid qui nous transit en faisait travailler ces muscles désormais inutiles.
De là les emprunts de fourrures animales que les associations de défense des animaux veulent nous interdire.
De là les recherches intenses pour remplacer à grands frais, par des matériaux sophistiqués et dont la production pollue notre habitat, les poils dont la nature nous avait gratuitement fait don.
(L'article du « Smithsonian Magazine » qui énumère -outre la perte de notre fourrure- tous les inconvénients que l'évolution a causés chez les humains est ici).
Je vous rapporterai d'autres inconvénients de l'évolution un jour ou l'autre dans ce blogue.
Voici les poils qu'il reste à certains d'entre nous, dressés par une « chair de poule » :