J'avais promis, il y a longtemps (ici) de vous présenter une photo de l'église du petit village natal de mes parents, Chambord, au bord du lac Saint-Jean, où j'ai passé tant d'étés de mon enfance.
J'en ai vu passer plusieurs sur diverses pages de la Toile que je consultais mais la plupart avait de désagréables fils électriques qui la déparaient (je crois que dans le temps de l'électrification des campagnes du Québec, sous Maurice Duplessis*, on considérait comme une sorte de marque de progrès d'avoir des fils électriques apparents qui déparaient tout autour d'eux : on préférait les fils aux bâtiments).
D'autres photos ne lui donnaient pas les bonnes couleurs de pierres.
Celle que vous voyez là-haut me semble parfaitement juste au point de vue couleurs. Restent quelques fils électriques qui ne sont pas trop « déparants » à cette distance.
Voici donc cette église où ma grand-mère m'a tant obligé à assister à des milliers de messes ennuyeuses, trois par matin parfois (elle avait si peur de la damnation éternelle que sa vie sur la Terre, et celle de beaucoup d'autres autour d'elle, était une damnation).
Vous comprenez un peu ma haine inextinguible de la messe**.
Je vais tâcher de vous présenter la façade de l'église (sans fils électriques) un jour : vaste programme !
* Lors d'une campagne électorale où l'on parlait de cette électrification des campagnes (on était dans les années quarante, voire cinquante), ce premier ministre rétrograde avait fait, dans toutes les paroisses où il prononçait un discours (toujours le même évidemment), un de ses mauvais jeux de mots en commençant partout ce discours par «Électeurs, électrices, électricité !».
Comme tous les avocats (et curés, et médecins) de ce temps, il était féru de déclinaisons latines.
** Transformer en cela un agréable dîner de fête juive traditionnelle entre amis (et amies ?), il faut le faire.
J'en ai vu passer plusieurs sur diverses pages de la Toile que je consultais mais la plupart avait de désagréables fils électriques qui la déparaient (je crois que dans le temps de l'électrification des campagnes du Québec, sous Maurice Duplessis*, on considérait comme une sorte de marque de progrès d'avoir des fils électriques apparents qui déparaient tout autour d'eux : on préférait les fils aux bâtiments).
D'autres photos ne lui donnaient pas les bonnes couleurs de pierres.
Celle que vous voyez là-haut me semble parfaitement juste au point de vue couleurs. Restent quelques fils électriques qui ne sont pas trop « déparants » à cette distance.
Voici donc cette église où ma grand-mère m'a tant obligé à assister à des milliers de messes ennuyeuses, trois par matin parfois (elle avait si peur de la damnation éternelle que sa vie sur la Terre, et celle de beaucoup d'autres autour d'elle, était une damnation).
Vous comprenez un peu ma haine inextinguible de la messe**.
Je vais tâcher de vous présenter la façade de l'église (sans fils électriques) un jour : vaste programme !
* Lors d'une campagne électorale où l'on parlait de cette électrification des campagnes (on était dans les années quarante, voire cinquante), ce premier ministre rétrograde avait fait, dans toutes les paroisses où il prononçait un discours (toujours le même évidemment), un de ses mauvais jeux de mots en commençant partout ce discours par «Électeurs, électrices, électricité !».
Comme tous les avocats (et curés, et médecins) de ce temps, il était féru de déclinaisons latines.
** Transformer en cela un agréable dîner de fête juive traditionnelle entre amis (et amies ?), il faut le faire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire