Cette jeune fille qui urine est le pendant du célèbre Manneken-Pis (voyez sa photo au bas de ce billet) et elle se trouve aussi à Bruxelles.
Elle s'appelle Jeanneke-Pis (son nom est inspiré de celui de son pendant masculin, qui signifie « le môme qui pisse » en dialecte bruxellois, mais je ne sais pas s'il a une signification dans ce dialecte: je pense qu'on a substitué le « Je » au « M » simplement pour distinguer son sexe).
Tous deux sont des fontaines et le Manneken-Pis a une longue histoire depuis le Moyen Âge et plusieurs légendes le concernent.
Il y a une troisième statue à Bruxelles, celle d'un chien qui lève la patte arrière pour uriner également, sur un potelet (peut-être a-t-il lui aussi un nom en dialecte bruxellois mais je ne le trouve nulle part : P.S. voir le commentaire ci-dessous).
La voici à deux points de vue différents:
Je ne sais pas s'il urine véritablement et, ainsi, s'il constitue lui aussi une fontaine mais le geste est éloquent.
Si je vous présente ces statues c'est parce qu'elles constituent une sorte de « montrer-vrai » si vous me permettez l'expression et que ce « montrer-vrai » est une autre forme de ce « parler-vrai » qui est caractéristique des Belges que j'ai connus comme professeurs ou maîtres (le Père Ney, dont j'ai parlé notamment ici, un grand professeur de littérature, M. Paul Troestler et Louis Évely -page, étonnamment, en anglais au bout de ce lien) ou comme artiste (Stanislas, dit Stan, d'Haese, par exemple).
(Sans parler de ceux que j'ai connus comme professeurs à l'université)
Tous ces Belges ne craignaient pas d'appeler les choses par leur nom, même au Québec où les curés et leurs sbires avaient, depuis un siècle ou deux, interdit de parler des choses, encore moins de les voir et de les montrer.
(De peur sans doute que leurs actes libidineux et peccamineux soient découverts et dénoncés sans doute).
Pour moi ces Belges immigrés au Québec ont donc joué un rôle libérateur pendant mes études.
Je ne suis pas encore allé à Bruxelles ou en Belgique mais il me semble que ces statues sont significatives.
Les Belges, qu'ils soient en Belgique ou ailleurs, parlent vrai et montrent vrai et sont en cela très différents des autres Européens.
Espérons que la constitution de l'Europe -que je crains fort et considère d'un mauvais œil en voyant ce qui arrive dans les autres fédérations ou confédérations de la Terre- ne les rendra pas semblables aux autres.
Voici le célèbre Manneken-Pis, premier symbole de cette liberté d'esprit que je voudrais seule faire l'objet d'une mondialisation (à quand un Jésus, un Mahomet ou un Bouddha qui pissent? Ou leurs déjections étaient-elles bues ou mangées par leur Dieu ou par ses anges dans le cas des deux premiers?)
Elle s'appelle Jeanneke-Pis (son nom est inspiré de celui de son pendant masculin, qui signifie « le môme qui pisse » en dialecte bruxellois, mais je ne sais pas s'il a une signification dans ce dialecte: je pense qu'on a substitué le « Je » au « M » simplement pour distinguer son sexe).
Tous deux sont des fontaines et le Manneken-Pis a une longue histoire depuis le Moyen Âge et plusieurs légendes le concernent.
Il y a une troisième statue à Bruxelles, celle d'un chien qui lève la patte arrière pour uriner également, sur un potelet (peut-être a-t-il lui aussi un nom en dialecte bruxellois mais je ne le trouve nulle part : P.S. voir le commentaire ci-dessous).
La voici à deux points de vue différents:
Je ne sais pas s'il urine véritablement et, ainsi, s'il constitue lui aussi une fontaine mais le geste est éloquent.
Si je vous présente ces statues c'est parce qu'elles constituent une sorte de « montrer-vrai » si vous me permettez l'expression et que ce « montrer-vrai » est une autre forme de ce « parler-vrai » qui est caractéristique des Belges que j'ai connus comme professeurs ou maîtres (le Père Ney, dont j'ai parlé notamment ici, un grand professeur de littérature, M. Paul Troestler et Louis Évely -page, étonnamment, en anglais au bout de ce lien) ou comme artiste (Stanislas, dit Stan, d'Haese, par exemple).
(Sans parler de ceux que j'ai connus comme professeurs à l'université)
Tous ces Belges ne craignaient pas d'appeler les choses par leur nom, même au Québec où les curés et leurs sbires avaient, depuis un siècle ou deux, interdit de parler des choses, encore moins de les voir et de les montrer.
(De peur sans doute que leurs actes libidineux et peccamineux soient découverts et dénoncés sans doute).
Pour moi ces Belges immigrés au Québec ont donc joué un rôle libérateur pendant mes études.
Je ne suis pas encore allé à Bruxelles ou en Belgique mais il me semble que ces statues sont significatives.
Les Belges, qu'ils soient en Belgique ou ailleurs, parlent vrai et montrent vrai et sont en cela très différents des autres Européens.
Espérons que la constitution de l'Europe -que je crains fort et considère d'un mauvais œil en voyant ce qui arrive dans les autres fédérations ou confédérations de la Terre- ne les rendra pas semblables aux autres.
Voici le célèbre Manneken-Pis, premier symbole de cette liberté d'esprit que je voudrais seule faire l'objet d'une mondialisation (à quand un Jésus, un Mahomet ou un Bouddha qui pissent? Ou leurs déjections étaient-elles bues ou mangées par leur Dieu ou par ses anges dans le cas des deux premiers?)
4 commentaires:
Je suis tombée par hasard sur votre blogue. Savez-vous s'il existe de telles fontaines quelque part au Québec?
Merci!
marie_bisson@hotmail.com
Non il n'en existe pas.
Le chien est une sculpture de Tom Frantzen, artiste bruxellois,elle est beaucoup plus récente que les autres dont il est question ici et il y en a plusieurs autres de ce même sculpteur dans les rues de Bruxelles et d'autres villes belges. Son nom est "Le Zinneke" càd un bâtard, en bruxelleer (le dialecte de la ville, quelque part entre le français et le flamand), et elle se veut un "symbole du caractère multiculturel de Bruxelles".
Je vous remercie de ces renseignements très utiles.
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