dimanche 5 juin 2011

On ne va jamais aussi loin que quand on ne sait pas où l'on va

J'ai acheté ce sac écologique à la succursale Saint-Denis de la librairie Renaud-Bray (où j'allais me procurer le dernier Daniel Mendelsohn, « Si beau, si fragile », dont le titre me plaît tant, et où j'ai trouvé « Bashô, maître du haïku » dont je vous ai déjà présenté des extraits, et « L'Art de péter » dont je vous parlerai bientôt ou dont je vous ferai des citations).
La citation de Christophe Colomb sur le sac (c'est celle-ci qui m'a incité à l'acheter), « On ne va jamais aussi loin que quand on ne sait pas où l'on va » présente Colomb sous l'aspect d'un artiste plutôt que d'un conquistador (il ne l'a pas été ou très peu mais suffisamment pour donner des idées à ceux qui ont suivi ses traces).
Un conquistador qui a été à l'origine du plus grand massacre de l'histoire, celui du génocide total de mille nations en Amérique, génocide bien plus grand encore que la «Shoah» puisqu'il a eu comme conséquence l'extermination et la disparition totale de nations amérindiennes, autant pour des raisons raciales, idéologiques (religieuses) qu'économiques et que politiques.
La citation présente Colomb
plutôt comme un rêveur qui a vu son rêve émerger de l'océan, comme s'il l'avait créé.
Ce que l'Europe meurtrière a fait de la réalisation de son rêve, il n'en est pas totalement coupable.

Pour revenir à la citation je dirais qu'elle me semble une bonne définition de l'art véritable et de la lecture.

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