C'est Freud qui prête cette réflexion à Platon.
Je ne l'ai pas trouvée dans Platon même (si un visiteur pouvait me donner la référence -et si possible le texte grec-, cela m'aiderait beaucoup).
Mais j'ai tant confiance dans l'érudition et l'honnêteté obsessionnelles de Freud que je la place derechef dans la bouche de Platon tel qu'il est représenté (sous les traits de Léonard de Vinci) dans «L'École d'Athènes» de Raphaël.
Cette réflexion (la lisez-vous bien? «Les bons sont ceux qui se contentent de rêver ce que les méchants font en réalité») me semble aussi humiliante que vraie.
Vraie parce qu'il me semble que mes rêveries (sinon mes rêves) contiennent autant de crimes (meurtres, massacres, sang et violences, tortures raffinées, etc.) qu'en commettent les méchants.
Humiliante parce qu'ainsi moi, vous, tous les humains, par la pensée et le flux de notre cerveau, sommes tous également méchants.
Seul le passage à l'acte nous différencie vous et moi de ceux que nous appelons méchants.
Peut-être est-ce seulement le hasard qui nous différencie d'eux.
L'occasion dont ils ont «bénéficié» de commettre ces crimes, dont, pour notre part, nous n'avons pas «bénéficié»
Humiliante réflexion, vous dis-je.
Et vraie!
Vérifiez le contenu de vos désirs, de vos fantasmes et de vos rêves.
dimanche 30 janvier 2011
Les bons et les méchants
heure 12:26:00
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