Depuis l'annonce de la pandémie et l'hystérie qui a suivi, on parlait de toutes les sommes investies pour trouver un vaccin contre la grippe H1N1 puis pour l'administrer au plus grand nombre possible de personnes comme d'une perte sèche.
Et si, grâce à tous ces mouvements coûteux et apparemment désordonnés, on avait trouvé un vaccin universel contre la grippe?
Tous ont parlé trop vite, et en particulier les journalistes et autres gibiers de médias.
Parfois les effets des choses ne se révèlent qu'à moyen ou long terme.
On en peut avoir tout tout de suite.
Il faut parfois, la plupart du temps, attendre.
La vitesse tue, dit-on.
En ce qui concerne les découvertes, celles qu'a causées l'annonce d'une éventuelle pandémie, faites dans l'urgence et sans regarder à la dépense, nous amènent à réfléchir sur la recherche et la science humaines en général.
Peut-être les découvertes les plus fondamentales se font-elles toujours dans ces circonstances, l'urgence extrême et les dépenses extraordinaires auxquelles cette urgence entraîne gouvernements et laboratoires.
La recherche de tous les jours dans le calme des laboratoires n'aboutit peut-être qu'à des découvertes mineures.
Songez à quels progrès dans l'armement ont amenés toutes les guerres -chaudes ou froides- du 20e siècle.
La guerre contre les pandémies, les épidémies, les maladies, est aussi une guerre.
(Plus d'informations ici)
mardi 11 janvier 2011
La guerre
heure 14:04:00
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