mercredi 13 février 2008

L'Âge des artères


La mort d'Henri Salvador (sur la photo ci-contre il est tel que je me souviendrai toujours). J'ai vu son spectacle à la Place des arts l'avant-dernière fois où il est venu au Québec (il y a 3 ou 4 ans: ma femme collectionne les billets de spectacles, elle me dira bientôt la date exacte et je vous la rapporterai). Cette mort nous rappelle que quel que soit notre âge nous avons l'âge de nos artères. Et je ne sais pas si, à l'époque de volontarisme et de prévention où nous sommes, il y a un quelconque moyen (exercice, antioxydants, etc.) pour renforcer ou renouveler le tissu des artères. Mais c'est une course de vitesse: elles finiront toujours en dernière instance par céder si quelque chose d'autres ne cèdent pas auparavant. Chaque pas de la vie est un pas vers la mort.
Mais quelle voix que celle d'
Henri Salvador: pas du tout une voix de Noir, du moins de Noir des États-Unis. Une voix douce de Noir de Guyane et des Antilles. Une voix de bonheur et de rire. Comme dans la chanson douce:





(adresse YouTube: Une Chanson douce)

Henri Salvador compte beaucoup dans notre famille non seulement pour ses qualités de compositeur et d'interprète mais aussi parce qu'il a collaboré très longtemps avec Boris Vian (ils ont composé ensemble des centaines de chansons). Et ma femme -Denise Pelletier- a fait son mémoire de maîtrise en littérature à Aix-en-Provence sur Boris Vian (titre du mémoire: «Analyse structurale de L'Écume des jours de Boris Vian»). En outre Henri Salvador a chanté des chansons merveilleuses comme «Syracuse» qui donne la nostalgie de tous les lieux du monde qu'on n'a pas encore visités:








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