Voilà le résultat des fatigues, rages et humiliations de Zoé (voir message précédent). Fabrice, quelques temps après son entrée à l'école, s'est mis à lire seul, de manière absolument passionnée (remarquez le bras gauche de Fabrice, suspendu sans appui: il est resté ainsi de longues minutes tant il était absorbé par sa lecture). Et cette passion ne s'est jamais vraiment calmée depuis.
Alors que Zoé, magnanime, comme toutes les impératrices byzantines qui se sont succédés sur le trône de Constantin et ont laissé aux prêtres et aux fonctionnaires le soin de lire, n'a jamais appris à lire. Elle n'en avait pas besoin, ses serviteurs s'en chargeant pour elle. Et Fabrice sachant lire seul, elle pouvait désormais jouir à son aise des genoux de Denise et de tous les genoux que sa grâce distinguait.
À droite Zoé en mosaïque, telle qu'elle devrait l'être à Saint-Vital de Ravenne, près de Justinien et de Théodora (il lui manque l'auréole qui encercle nécessairement la tête des personnages impériaux -par définition divins- mais un problème pictural se pose que je n'ai pas encore résolu)
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