Vers 1953-55, premier contact avec Montréal.
Je suis en visite chez tante Bertrande (sœur de mon père) et son mari, Léo Tremblay.
Boulevard Pie IX (voir photo ci-haut : elle est récente mais les blocs-appartements n'ont à peu près pas changé), face au Jardin botanique (peut-être entre rue Dandurand et boulevard St-Joseph : voir la carte-satellite ci-dessous).
C'est l'été et il pleut rarement.
C'est vraiment mon premier contact avec une grande ville.
À l'époque je ne suis même jamais allé à Québec.
Au grand scandale de ma tante je ne vais pas beaucoup dehors même s'il fait toujours beau et j'ai une bonne raison, du moins l'après-midi car dès 3h la télé commence ses émissions et elle présente ce qu'on appelle à l'époque « les petits bonshommes » c'est-à-dire les dessins animés.
Félix le chat, je crois (il est là, à droite).
Tout est en noir et blanc. Et les émissions s'interrompent avant 17h et ne reprennent que vers 19h30.
Il y a un seul canal en français (Radio-Canada).
Mais c'est mon premier contact avec la télévision et j'en ai les yeux exorbités.
C'est surtout cela ma découverte fondamentale de la grande ville, et pas tellement le Jardin botanique, en face, où ma tante voudrait bien que j'aille me promener : il n'y a que des plantes au Jardin botanique et des plantes, au Saguenay, il y a surtout cela !
C'est inintéressant.
Alors que la télé, pas la moindre au Saguenay.
Je reviendrai sur ce séjour à Montréal car il y a d'autres découvertes : le Parc Belmont, le Marché Maisonneuve, les tramways, les autobus électriques, le grand Magasin Dupuis et Frères, la rue Ste-Catherine, l'appartement de ma grand-tante Cécile dans Rosemont, à l'époque, je crois, des personnages de Michel Tremblay. Ce bref séjour (15 jours-3 semaines ?) a laissé en moi des marques indélébiles.
C'est pour moi le «Montréal primitif» comme on dit la « scène primitive ».
Je suis en visite chez tante Bertrande (sœur de mon père) et son mari, Léo Tremblay.
Boulevard Pie IX (voir photo ci-haut : elle est récente mais les blocs-appartements n'ont à peu près pas changé), face au Jardin botanique (peut-être entre rue Dandurand et boulevard St-Joseph : voir la carte-satellite ci-dessous).
C'est l'été et il pleut rarement.
C'est vraiment mon premier contact avec une grande ville.
À l'époque je ne suis même jamais allé à Québec.
Au grand scandale de ma tante je ne vais pas beaucoup dehors même s'il fait toujours beau et j'ai une bonne raison, du moins l'après-midi car dès 3h la télé commence ses émissions et elle présente ce qu'on appelle à l'époque « les petits bonshommes » c'est-à-dire les dessins animés.
Félix le chat, je crois (il est là, à droite).
Tout est en noir et blanc. Et les émissions s'interrompent avant 17h et ne reprennent que vers 19h30.
Il y a un seul canal en français (Radio-Canada).
Mais c'est mon premier contact avec la télévision et j'en ai les yeux exorbités.
C'est surtout cela ma découverte fondamentale de la grande ville, et pas tellement le Jardin botanique, en face, où ma tante voudrait bien que j'aille me promener : il n'y a que des plantes au Jardin botanique et des plantes, au Saguenay, il y a surtout cela !
C'est inintéressant.
Alors que la télé, pas la moindre au Saguenay.
Je reviendrai sur ce séjour à Montréal car il y a d'autres découvertes : le Parc Belmont, le Marché Maisonneuve, les tramways, les autobus électriques, le grand Magasin Dupuis et Frères, la rue Ste-Catherine, l'appartement de ma grand-tante Cécile dans Rosemont, à l'époque, je crois, des personnages de Michel Tremblay. Ce bref séjour (15 jours-3 semaines ?) a laissé en moi des marques indélébiles.
C'est pour moi le «Montréal primitif» comme on dit la « scène primitive ».
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