Voilà le Vésuve dans la plaine de Campanie, tapi comme une bête fauve affamée, splendide, attendant que vienne le temps pour dévorer les millions de personnes qui habitent Naples et les villes environnantes comme il a dévoré jadis, sous le principat de Titus en 79, les habitants de Pompéi, d'Herculanum et de Stabies. Action à la fois horrible, puisqu'elle a causé les souffrances et la mort de milliers d'innocents, et féconde, puisqu'elle nous a permis de connaître tout ce que nous avions perdu dans la chute de l'Empire romain et puisque, peut-être, elle nous a permis de renouer -même partiellement- avec l'histoire de cet empire qui est celui de nos ancêtres et de notre culture, et de renouer le fil brisé du temps. Et le voici si beau, si calme et si dangereux, la nuit, régnant sur la baie de Naples ci-dessous:
dimanche 10 février 2008
Le Vésuve comme une bête fauve
heure 18:46:00
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