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Et cette affection ou cette passion, je l'éprouve surtout pour les Chevaux de Constantinople que l'on voit (mais ce sont des reproductions) sur la façade de la Basilique Saint-Marc à Venise comme dans les photos ci-dessus ou (les vrais) à l'intérieur de la Basilique comme dans la photo ci-dessous:
L'histoire des pérégrinations de ces chevaux parle beaucoup des relations entre l'Occident et l'Orient à l'intérieur de l'Empire romain ou au Moyen Âge entre Constantinople et Républiques et Royaumes occidentaux héritiers des Invasions barbares.
Pris à Corinthe par l'empereur Trajan pour être placés sur son arc de triomphe à Rome (cet arc a disparu, sans doute dépecé et ses restes dispersés par les Chrétiens dans les églises ou les palais des dignitaires de l'Église catholique), ils ont été arrachés (disons volés) à Rome (330 après Jésus-Christ) par le détestable Constantin pour être placés dans l'hippodrome de Constantinople, ville qu'il venait de fonder à l'emplacement de Byzance en lui donnant son nom pour remplacer Rome comme capitale de l'Empire. Je comprends parfaitement le doge Dandolo (dont j'ai vu le tombeau dans Hagia Sophia) d'avoir détourné, 900 ans plus tard, la 4e Croisade (1204 après Jésus-Christ) vers Constantinople et de n'avoir rien eu de plus pressé que de rapatrier les Chevaux en Occident.
Cela vengeait l'Occident d'avoir été jadis laissé à lui-même par l'Empire romain d'Orient et
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* pour les non-latinistes, traduction: « par un seul connais-les tous ».
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