(Jeudi [jour de Jupiter], veille des calendes de juillet
[mois du dieu Jules César]
année 2764 de la fondation de Rome)
Jules César
dieu du mois de juillet
La foudre frappe les hommes davantage que les femmes non parce que Zeus, le maître de la foudre, aimerait bien se débarrasser des hommes pour avoir pour lui seul toutes les femmes, mais parce que les hommes sont moins raisonnables que les femmes et, comme des enfants, ne veulent pas renoncer à ce qu'ils font (surtout quand il s'agit de jeux, comme par exemple le golf) même quand cela présente quelque danger.
Alors que les femmes, elles, le font.
Ou le faisaient car elles ont peut-être changé devant es exigences de la vie sociale telle qu'elle est maintenant.
Émotion et raison.
Voilà ce qui distingue fondamentalement l'homme et la femme.
Et contrairement à ce que croyaient les philosophes anciens, la raison ne réside pas chez les hommes.
D'où la punition de la foudre.
«Jupiter rend fou ceux qu'il veut perdre», dit la maxime antique.
Nous y sommes encore: il ne faut pas déplaire aux dieux ou à la nature.
(L'article de Slate.fr est ici).
C'est le logo que Google avait décidé d'afficher en l'honneur de la Fête des Pères.
Une cravate, voilà ce qui représente un père, selon Google.
C'est évidemment le cadeau passe-partout qu'on veut souligner.
Mais je suis étonné qu'une corporation si pudique par ailleurs (ô pudicité étasunienne qui cache tant de désirs tordus et malsains refoulés ou tus) mette de l'avant un symbole si manifestement phallique (mais d'un «phallisme» ennuyeux, beige, si vous me permettez la remarque) pour représenter ceux qui jouent le rôle paternel dans le couple humain.
L'ennuyeux «phallisme» des pères, dit le logo!
C'est manifestement le fond de la pensée étasunienne («universelle, dites-vous?») sur la paternité*.
(Soupir!)
* Cela existe même dans les Évangiles dans la personne de «saint» Joseph, père putatif qui joue les «substituts» et auquel un autre Zeus impératif a volé le ventre de sa femme.
L'invention de la Pizza Margherita à Naples en 1889, voilà qui mérite davantage une plaque (comme celle-ci à Naples) que n'importe quelle bataille, quel qu'en soit le vainqueur.
Et comme reine issue de la maison de Savoie, Margherita est sans doute la seule qui mérite de survivre d'aussi belle façon, malgré la cruauté de ses opinions politiques dignes du fascisme.
Je devrais dire la seule qui mérite de survivre, et seulement à cause de cette pizza, car ni les reines ni les rois de cette dynastie n'ont accompli de choses aussi remarquables que l'invention de celle-ci et ce ne sont pas eux qui l'ont inventée, heureusement.
Ils l'auraient fait que ça aurait sûrement été un échec, comme ce qu'ils ont fait (ou laissé faire) de l'Italie.
J'ajouterais que je ne vois pas ce que le cadavre de la reine Margherita et ceux des autres membres de la maison de Savoie fait dans le Panthéon d'Agrippa (reconstruit par Hadrien).
Quel sacrilège! Quelle veulerie!
C'est l'affiche d'une série étasunienne que je n'ai jamais regardée, «Two And A Half Men» et dont je ne sais absolument rien.
(D'ailleurs les séries étasuniennes, dès que les scénaristes y mêlent des histoires d'amour manifestement pour étirer la sauce, elles deviennent d'un intérêt nul. Quand en plus les sonorisateurs leur ajoutent des musiques qui empêchent d'entendre les dialogues, alors là c'est l'échec général).
L'affiche est sûrement plus intéressante que la série car il y a quelques touches d'un clavier.
Des touches noires et blanches comme les films anciens.
Et comme j'ai vu dimanche un long documentaire (pas assez long à mon gré) sur Django Reinhard qui a renouvelé mon amour pour sa musique, surtout quand il joue avec Stéphane Grappelli et le Quintette du Hot Club de France, j'ai décidé de prendre appui sur l'affiche pour vous présenter du «Django» c'est-à-dire du jazz mais sans piano (allez donc savoir quelle logique ma vieille tête a suivie).
Voici «J'attendrai», que j'aime dans toutes ses interprétations (celle de Rina Ketty par exemple) mais particulièrement dans celle que je vais vous présenter.
Elle date de 1939, l'époque du noir et blanc, c'est la seule relation que je peux trouver maintenant entre elle et le clavier de l'affiche.
Température paradisiaque aujourd'hui, une petite brise, du soleil, un ciel bleu, un air légèrement frais.
25° C.
Pour la première fois depuis mardi ou mercredi dernier on pouvait être plus à l'aise dehors qu'à l'intérieur.
Et pour la première, et peut-être dernière, fois contempler les pivoines blanches et respirer leur capiteux parfum.
Des fleurs 1900 les pivoines tant elles ont de pétales légers et superposés comme des voiles.
Je les ai photographiées pour vous les présenter:
Un peu de réalisme à propos de nos vertus aujourd'hui.
Et dans cette perspective on peut toujours invoquer La Rochefoucauld pour dévoiler sarcastiquement la réalité à propos de nous-mêmes et des autres.
On a beau mettre de l'avant nos vertus comme raison suprême de nos actions, quelles qu'elles soient, c'est, en dernière analyse, «notre intérêt qui compte» selon le slogan d'une célèbre banque néerlandaise.
Nous sommes dans les chats noirs, on dirait (voyez le billet précédent).
Voici celui de Jon Bertelli (page en anglais au bout de ce lien) ce matin.
Encore pour le plaisir.
J'ajoute une petite poésie de Charles Perrault, tirée du conte «La Barbe Bleue»: