Évidemment elle devrait être pleine de pensées pour moi cette photo sépia de Marcel Proust à Venise, prise vers 1900, devant la Ca' Giustiniani (reproduction d'une gravure du 19e siècle en bas) où il résidait car ce palais abritait, à l'époque, l'Albergo Europa, l'hôtel où il était descendu (disparu aujourd'hui).
Je vous parlerai un jour de Venise comme « mise en abyme » de « la Recherche ».
Mais tout ce que j'y vois aujourd'hui c'est cette terrasse en planches de bois qui me rappelle les trottoirs également en planches de bois de la rue de mon enfance, la rue St-Hilaire (le même nom que l'église de Combray où le narrateur d'« À la Recherche du temps perdu » passe ses étés d'enfance) à Jonquière (voyez la carte sous la gravure en bas).
À l'époque c'était la dernière rue de la ville.
Tout de suite après c'était les champs (et les vaches et les chevaux qui y broutaient) et les bois.
Sur les trottoirs de bois mon frère et moi faisions des courses échevelées en tricycles ou avec ma petite voiture verte « Chrysler » à pédales.
Cela me rappelle que les premières années de ma vie ne sont pas tellement éloignées des dernières années de la vie de Marcel Proust.
Dans deux ou trois siècles on nous croira contemporains (si l'on se souvient de moi, ce qui m'étonnerait).
La rue St-Hilaire est indiquée par le « A » dans le phylactère.
Voyez comme ma maison (près de la rue du Roi) est presque au centre entre l'église St-Dominique, en haut à gauche (son côté donne sur la rue de la Fabrique) et le Collège de Jonquière en bas à droite, sur la rue St-Hubert en jaune (cliquez pour zoomer).
Je vous parlerai un jour de Venise comme « mise en abyme » de « la Recherche ».
Mais tout ce que j'y vois aujourd'hui c'est cette terrasse en planches de bois qui me rappelle les trottoirs également en planches de bois de la rue de mon enfance, la rue St-Hilaire (le même nom que l'église de Combray où le narrateur d'« À la Recherche du temps perdu » passe ses étés d'enfance) à Jonquière (voyez la carte sous la gravure en bas).
À l'époque c'était la dernière rue de la ville.
Tout de suite après c'était les champs (et les vaches et les chevaux qui y broutaient) et les bois.
Sur les trottoirs de bois mon frère et moi faisions des courses échevelées en tricycles ou avec ma petite voiture verte « Chrysler » à pédales.
Cela me rappelle que les premières années de ma vie ne sont pas tellement éloignées des dernières années de la vie de Marcel Proust.
Dans deux ou trois siècles on nous croira contemporains (si l'on se souvient de moi, ce qui m'étonnerait).
La rue St-Hilaire est indiquée par le « A » dans le phylactère.
Voyez comme ma maison (près de la rue du Roi) est presque au centre entre l'église St-Dominique, en haut à gauche (son côté donne sur la rue de la Fabrique) et le Collège de Jonquière en bas à droite, sur la rue St-Hubert en jaune (cliquez pour zoomer).
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