jeudi 13 novembre 2008

Aux marches du palais

Je n'ai rien d'autre à vous présenter à cette heure que cette vidéo -tournée par Jean-Christophe Averty- de Marie Laforêt chantant «Aux marches du palais», en noir et blanc mais avec ses grands yeux verts que je vous présente ci-dessus (je suis tombé sur cette vidéo ce soir par hasard):



Et voici les paroles de la chanson, un naïf poème du 18e siècle -qui a sans doute été composé avant que la Nouvelle-France ne soit séparée de la France:

Aux marches du palais.

Aux marches du palais.
Aux marches du palais.
Y a une tant belle fille, Lonla,
Y a une tant belle fille.

Elle a tant d'amoureux.
Elle a tant d'amoureux.
Qu'elle ne sait lequel prendre, Lonla.
Qu'elle ne sait lequel prendre.

C'est un p'tit cordonnier.
C'est un p'tit cordonnier.
Qu'a eu la préférence, Lonla.
Qu'a eu la préférence.

Et c'est en la chaussant.
Et c'est en la chaussant.
Qu'il fit sa confidence, Lonla.
Qu'il fit sa confidence.

La belle si tu voulais.
La belle si tu voulais.
Nous dormirions ensemble, Lonla.
Nous dormirions ensemble.

Dans un grand lit carré.
Dans un grand lit carré.
Orné de toile blanche, Lonla.
Orné de toile blanche.

Aux quatre coins du lit.
Aux quatre coins du lit.
Un bouquet de pervenches, Lonla.
Un bouquet de pervenches.

Dans le mitan du lit.
Dans le mitan du lit.
La rivière est profonde, Lonla.
La rivière est profonde.

Tous les chevaux du Roi.
Tous les chevaux du Roi.
Pourraient y boire ensemble, Lonla.
Pourraient y boire ensemble.

Et nous y dormirions.
Et nous y dormirions.
Jusqu'à la fin du monde, Lonla.
Jusqu'à la fin du monde.

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