Une autre réflexion de Coluche qui, décidément semblait doué pour la science politique (plus que le détenteur d'un doctorat en sciences politiques qui s'est hissé au poste de chef de la Loyale Opposition de Sa Majesté au Canada et qui est en déroute aujourd'hui*).
Le plus comique c'est que la politique semble aussi se moquer de ceux qui s'y engagent (ce qui est assez consolant pour les citoyens).
Que dites-vous de Bush, élu comme champion du laissez-faire, et qui est obligé aujourd'hui de se transformer en « nationalisateur » (une sorte de bolchévique -rôle assez perturbant pour un présumé « Christ reborn »)?
Et de Sarkozy, élu comme mini-Bush, obligé de se présenter (toujours en transformant les mots en mitrailles avec son débit éternellement staccato) comme mini-Roosevelt (très mini)?
Et de Stephen Harper qui devra bientôt se conduire en émule d'Obama (ce qui ne sera pas difficile, le politicien le plus à gauche aux États-Unis n'étant pas très loin des positions idéologiques du politicien le plus à droite au Canada) ?
* Il s'agit de Stéphane Dion pour ceux qui ne le sauraient pas ou ne le sauraient plus.
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