jeudi 4 août 2011

Mort et juste cause

Montherlant pense sans doute aux caciques du Parti communiste français qui invoquaient les fusillés membres du Parti pour justifier leurs théories et leur aspiration à participer au gouvernement, voire à le diriger (pour en faire ce que vous savez) après la dernière grande guerre.
Mais sa remarque pourrait tout aussi bien s'appliquer au christianisme qui invoquait les martyrs pour appuyer la vérité de sa doctrine (et les invoque encore, sans vergogne).
Non, «mourir pour une cause ne fait pas que cette cause soit juste».
Et, en l'occurrence, ce sont toujours ceux qui ne meurent pas qui recueillent les bénéfices et font chanter leur chanson de faussets à tout le monde.

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