lundi 3 novembre 2008

Un Monde d'art qui devient la réalité

À Barcelone, dans le Barri Gòtic, la Carrer (rue) Ferran continue la Carrer de Jaume I où était situé notre hôtel (le Gran Barcino) au-delà de la Plaça St Jaume.
Au bout de la Carrer Ferran, la Rambla.
C'est là que l'on peut prendre le métro à la station Liceu, (une murale de cette station ci-contre) en face du Liceu qui est l'Opéra de Barcelone.
De cette station -par la ligne verte- on se rend à la station Paral.lel (voir le plan du métro ci-haut: les stations Liceu et Paral.lell sont entourées d'un rectangle).
De cette station on peut, sans sortir à l'extérieur, prendre le funiculaire vers le Parc de Montjuic et la Fondation Miro.

Surprise, les rames de métro sont climatisées.
Mais pas les stations, où la chaleur est infernale.
Il faut ôter et mettre son blouson, son chandail. Les remettre. Les ôter encore.
Ce n'est pas commode: à mon avis il fallait tout climatiser ou rien.
Que ce serait bien si le métro de Montréal était climatisé, stations et rames.
Le musée de la Fondation Miro.

Voici quelques-unes des sculptures qu'on y présente.
Miro est l'un des artistes (Gaudi en est un autre) en fonction duquel, à mon avis, s'est définie la Barcelone moderne: couleurs chatoyantes, miroitantes et formes hardies qui ne cherchent pas à imiter ou représenter ce qui existe déjà.
Car une grande partie de l'art moderne ne vise pas à «imiter» ce qui existe déjà, -par exemple une sculpture moderne ne vise pas à ressembler à un être humain existant ou même à un être humain imaginé ou à un quelconque objet réel ou imaginé-, une grande partie de l'art moderne cherche à créer de nouveaux êtres ou de nouveaux objets.
Miro veut créer de nouveaux êtres.
Des êtres que n'a pas créés la nature. Des êtres sortis de la pensée et des mains d'un être humain.
Et les êtres qu'il crée sont merveilleusement colorés et leurs formes nouvelles, inédites, amènent des sourires et des pensées de joie.
Comme
Barcelone elle-même, qui devient, peu à peu, un monde d'art qu'elle transforme en monde réel et offre à ceux qui la visite, je dirais, dans la joie et dans la fête.
Voici des êtres nouveaux qui nous accueillent à la Fondation Miro.

Certains ont des parties qui ressemblent à ce qui existe déjà. Mais c'est pour être plus joyeux, plus jubilatoires encore.

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