mercredi 5 novembre 2008

Hope and Dream

Peut-être l'élection hier de Barack Obama à la présidence des États-Unis est-elle la manifestation la plus éclatante d'un mouvement qui a lieu à l'heure actuelle dans toute l'Amérique, celui de la lente prise du pouvoir par les conquis (en Amérique latine) et par les esclaves (aux États-Unis où, hélas, les conquis ont tant été massacrés qu'il n'en reste plus pour faire comme font ceux de l'Amérique latine).
Peut-être cette élection est-elle susceptible d'accélérer ce mouvement de prise de pouvoir.
Peut-être verra-t-on enfin être humiliés à leur tour ces orgueilleux, sourds et aveugles conquérants qui ont tenté d'imposer leur Dieu et leurs sottises (et leur «merde», si vous me permettez l'expression, celle qu'ils mangent et celles qu'ils produisent) non seulement à l'Amérique mais aussi au monde.

Peut-être verra-t-on enfin la volonté du peuple l'emporter sur la présumée et invraisemblable volonté de Dieu (surtout quand elle est imposée par ceux qui s'abstiennent de s'y soumettre).
Ou peut-être verra-t-on s'imposer enfin (même aux États-Unis) le principe: «Ce que le peuple veut, Dieu le veut».
Depuis deux jours c'est un «été des Indiens» au Québec. On peut rêver un peu que, pour toujours, ce soit l'été des humiliés et des offensés.

Et que ne revienne jamais l'hiver des «preachers», des sbires et des séides de Bush (et que les Canadiens chassent ceux de ces séides et de ces sbires qui gouvernent actuellement chez eux).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire