Ce naufrage aujourd'hui du navire italien Costa Concordia près de Florence (île du Giglio), il est lié, je crois, à ce que j'appelais dans ce blogue la «désinvolture» des citoyens de ce pays.
Charmante désinvolture quand ceux qui en font montre ne sont pas en situation de responsabilité mais dangereuse désinvolture quand ils le sont.
Élire tant de fois un bouffon comme Berlusconi (et, naguère, un bouffon également mais sanglant celui-là, Mussolini), rire de leurs gaudrioles illégales et autres massacres, et, enfin, nommer comme capitaine d'un navire pouvant avoir à son bord plus de 4 000 personnes un type qui, lors du naufrage, quitte le navire, contrairement à ce qu'exige son devoir, avant que ne l'aient tous quitté les passagers et les membres d'équipage (ces derniers incompétents eux aussi, en tous cas, mal préparés), c'est ce que j'appelle une dangereuse désinvolture.
Et les manifestations de celle-ci en accompagnent (au moins) une autre, d'importance celle-là, la ruine des finances publiques italiennes.
Tout cela est relié.
Il y a quelques temps, il y a eu un naufrage -un navire grec cette fois- près de Santorin.
Les finances publiques de la Grèce sont en ruine elles aussi.
Pour les mêmes raisons que celles de l'Italie: désinvolture, corruption, collusion, clientélisme, manque d'esprit citoyen, manque de sens du devoir.
Le capitaine du Costa Concordia vient d'être arrêté.
Au moment où son paquebot s'abîmait sur une rocher, passait-il son temps dans sa cabine avec une prostituée, comme le faisait Berlusconi, pendant que leurs navires (celui de l'État pour Berlusconi) coulaient?
Je suis sûr qu'on trouvera quelque chose comme cela et qu'on a trouvé quelque chose comme cela pour le capitaine du paquebot grec.
(On parle ici de ce naufrage et de cette arrestation)
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