« VOUS ÊTES PAS ÉCŒURÉS DE MOURIR BANDES DE CAVES ! »
On retrouve cette inscription dans la murale de Jordi Bonet au Grand Théâtre de Québec dont ma femme a parlé avec émotion dans son blogue (ici) et où je vous renvoie.
Je ne vous dirai que ceci : cette interrogation ne s'adresse pas surtout à des individus, à vous et à moi.
Nous sommes, vous et moi, effectivement « écœurés de mourir » mais, très souvent aussi, et davantage quand on avance en âge (du moins selon mon expérience à moi), on est écœurés de ne pas mourir, écœurés de vivre.
Plus on vieillit en effet et plus on est conscient du vil spectacle qui se déroule devant nos yeux, du moins quand on se regarde dans un miroir ou une vitrine.
Il se déroulait déjà dans notre jeunesse mais, sans expérience, nous n'en saisissions pas les tenants et les aboutissants.
Nous les saisissons maintenant et nous sommes d'autant plus désespérés de les voir que nous voyons, en même temps, la jeunesse, nos enfants et leurs amis, ne pas les voir, et s'illusionner en voyant comme des nouveautés ce qui n'est que vieilleries répétitives.
Et s'illusionner en ne voyant pas qu'on profite d'elle, qu'on la trompe, qu'on la fraude.
Non, la phrase ne s'adresse pas à des individus, elle s'adresse au peuple québécois (la « bande de caves ») qui défile devant la murale et qui ne s'aperçoit pas de son propre suicide.
Un suicide immémorialement assisté par l'ennemi qui le domine et dont il est complice.
On retrouve cette inscription dans la murale de Jordi Bonet au Grand Théâtre de Québec dont ma femme a parlé avec émotion dans son blogue (ici) et où je vous renvoie.
Je ne vous dirai que ceci : cette interrogation ne s'adresse pas surtout à des individus, à vous et à moi.
Nous sommes, vous et moi, effectivement « écœurés de mourir » mais, très souvent aussi, et davantage quand on avance en âge (du moins selon mon expérience à moi), on est écœurés de ne pas mourir, écœurés de vivre.
Plus on vieillit en effet et plus on est conscient du vil spectacle qui se déroule devant nos yeux, du moins quand on se regarde dans un miroir ou une vitrine.
Il se déroulait déjà dans notre jeunesse mais, sans expérience, nous n'en saisissions pas les tenants et les aboutissants.
Nous les saisissons maintenant et nous sommes d'autant plus désespérés de les voir que nous voyons, en même temps, la jeunesse, nos enfants et leurs amis, ne pas les voir, et s'illusionner en voyant comme des nouveautés ce qui n'est que vieilleries répétitives.
Et s'illusionner en ne voyant pas qu'on profite d'elle, qu'on la trompe, qu'on la fraude.
Non, la phrase ne s'adresse pas à des individus, elle s'adresse au peuple québécois (la « bande de caves ») qui défile devant la murale et qui ne s'aperçoit pas de son propre suicide.
Un suicide immémorialement assisté par l'ennemi qui le domine et dont il est complice.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire