mardi 29 novembre 2011

Néologismes étonnamment créés en France

Il semble que quelques Français se réveillent en France et ont décidé d'inventer des néologismes
plutôt que d'emprunter des mots tout faits surtout à l'anglais ces temps-ci (c'était à l'italien au 16e siècle et au castillan au 17e pour des raisons d'importations de reines sans doute, Catherine de Médicis au 16e et Marie de Médicis quelques années après la fin du 16e mais Anne d'Autriche au 17e (importée d'Espagne contrairement à ce qu'on pourrait croire à cause de son nom) et Marie-Thérèse d'Autriche, sa nièce également espagnole.
Certains Français, à ce que j'ai cru observer, adorent faire ce qu'ils croient faire plaisir à leurs maîtres, ou à ceux qu'ils croient tels.
Donc des néologismes français comme les Québécois en inventent à foison parce qu'ils connaissent l'anglais, eux, et savent tous les poisons que contiennent les mots de cette langue.
(Ou peut-être, grâce à ces néologismes, les Québécois construisent-ils, mot après mot, la langue québécoise, et l'on pourrait alors parler de néologismes québécois, je vous laisse juges).
Le néologisme vainqueur de cette année est «attachiante» qui ne me semble pas mal. Je ne sais pas s'il a un masculin («attachiant») mais si oui, bien des personnes qui me connaissent trouveront qu'il me conviendrait bien.
Ainsi qu'à mon blogue.
(Il signifie à la fois «attachant» et «chiant»).
Je les laisse juges de leur opinion.
Les autres néologismes qui se détachent sont «aigriculteur» qui devraient complètement remplacer «agriculteur» à mon avis car je n'ai jamais entendu parler un seul agriculteur qui ne soit pas aigri à cause de la température: «trop de pluie, trop de soleil, trop de vent, trop de ceci, trop de cela, ou pas assez de chacun de ces éléments», voilà l'essentiel de leur conversation. «Aigriculteur» leur convient très bien.
Il y a aussi «bête seller» (qu'on devrait écrire «bêteseller» pour respecter les règles de la nouvelle orthographe), qui pourrait remplacer complètement «best-seller» pour des raisons évidentes. Et «textoter» qui décrit bien en quoi consiste précisément l'action de «texter».
«Eurogner» ne conviendrait pas au Québec où on utilise le dollar.

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