C'est le cadavre de Jean XXIII qu'on a placé dans la basilique Saint-Pierre à Rome quelque temps seulement avant notre visite (celle où notre croyante guide m'a traité de « mécréant » parce que j'étais un touriste incroyant et non un pèlerin).
Les Chrétiens ont le culte des morts et des restes des morts : rappelez-vous toutes ces parties de cadavre appelées reliques qu'on vous faisait embrasser et vénérer quand vous étiez jeune, si vous aviez le malheur d'être chrétien.
Vous allez à Sainte-Anne de Beaupré et on vous présente comme relique une partie des os de l'avant-bras (si je me souviens bien) de la mère de la Vierge, laquelle n'a pourtant jamais été baptisée, ni n'a assisté à la messe, ni n'a été chrétienne puisqu'elle est morte avant le début des prêches de Jésus.
Si elle a existé, elle a pratiqué uniquement la religion juive, comme Jésus lui-même.
(Mais si ce sont vraiment les os de l'avant-bras de la grand-mère de Jésus-Christ, est-ce qu'on ne pourrait pas y retrouver l'ADN du prétendu fils de Dieu ?)
Déjà l'empereur Julien (dit, par les Chrétiens, « l'Apostat » parce qu'il a renié le baptême que les assassins chrétiens de son père (Constantin et ses fils), de sa mère et de ses frères lui avaient imposé) reprochait ce culte aux Chrétiens: ils construisaient leurs églises sur des cimetières (la basilique Saint-Pierre, par exemple, est justement construite sur un ancien cimetière pour la bonne raison que saint Pierre y serait enterré, en compagnie de nombreux condamnés à mort, pas nécessairement chrétiens, exécutés pour vol ou pour meurtre ou pour sacrilège) et ils manipulaient des restes de morts, -morceaux d'os ou parties de membres (avant-bras, côtes, que sais-je encore)- sous prétexte de les vénérer.
On dit que, lorsqu'ils ont pu le faire, ils se sont emparés de tout ce qui restait des anciens Romains inhumés dans les catacombes longtemps avant la venue de Jésus-Christ pour les transformer en reliques parce qu'ils pensaient que c'était les os des martyrs chrétiens.
Il y aurait donc des tas de reliques qui appartiendraient à des païens romains, adorateurs de Jupiter et de Vénus, qu'on vénère encore aujourd'hui et dont on attend des miracles ou des bénédictions, incapable que l'on est de les distinguer de ceux des martyrs.
(Peut-être les os païens sont-ils aussi «efficaces» que les autres, effet placebo comme les « miracles » reconnus).
Le cadavre de Jean XXIII, on l'a sorti de son tombeau pour le présenter ainsi dans un cercueil de verre, -quétaine comme la plus grande partie de la basilique-, à la vénération des fidèles, sous prétexte qu'il n'est pas décomposé et que cela serait une marque de sainteté.
Je vous avoue que cela donne des frissons de se retrouver ainsi devant un cadavre.
Car le cadavre n'est pas décomposé mais il a subi de considérables transformations depuis sa mort : il n'est plus obèse comme lorsqu'il était vivant (cette obésité était une marque que ce pape avait commis très souvent le péché capital de goinfrerie (ou gourmandise) -mais cela ne semble pas compter comme un péché puisqu'il n'y avait rien de sexuel dans le fait de manger sans retenue : combien de curés, évêques, archevêques, cardinaux et tutti quanti exhibent ainsi sans honte une bedaine énorme qui affiche pourtant leur péché aux yeux de tous ?) et son visage a été recouvert d'un masque de cire, preuve que la mort ne l'avait pas épargné.
Et ses mains sont très maquillées.
Pouah!
S'il faut, comme chrétien, vénérer des cadavres, je suis très content de ne plus l'être, comme l'empereur Julien.
Je trouve que Jacques l'Apostat serait un beau nom à porter.
Et je trouve que dans un quelconque bâtiment, même une basilique, même une église, les statues sont plus belles que des cadavres.
Les Chrétiens ont le culte des morts et des restes des morts : rappelez-vous toutes ces parties de cadavre appelées reliques qu'on vous faisait embrasser et vénérer quand vous étiez jeune, si vous aviez le malheur d'être chrétien.
Vous allez à Sainte-Anne de Beaupré et on vous présente comme relique une partie des os de l'avant-bras (si je me souviens bien) de la mère de la Vierge, laquelle n'a pourtant jamais été baptisée, ni n'a assisté à la messe, ni n'a été chrétienne puisqu'elle est morte avant le début des prêches de Jésus.
Si elle a existé, elle a pratiqué uniquement la religion juive, comme Jésus lui-même.
(Mais si ce sont vraiment les os de l'avant-bras de la grand-mère de Jésus-Christ, est-ce qu'on ne pourrait pas y retrouver l'ADN du prétendu fils de Dieu ?)
Déjà l'empereur Julien (dit, par les Chrétiens, « l'Apostat » parce qu'il a renié le baptême que les assassins chrétiens de son père (Constantin et ses fils), de sa mère et de ses frères lui avaient imposé) reprochait ce culte aux Chrétiens: ils construisaient leurs églises sur des cimetières (la basilique Saint-Pierre, par exemple, est justement construite sur un ancien cimetière pour la bonne raison que saint Pierre y serait enterré, en compagnie de nombreux condamnés à mort, pas nécessairement chrétiens, exécutés pour vol ou pour meurtre ou pour sacrilège) et ils manipulaient des restes de morts, -morceaux d'os ou parties de membres (avant-bras, côtes, que sais-je encore)- sous prétexte de les vénérer.
On dit que, lorsqu'ils ont pu le faire, ils se sont emparés de tout ce qui restait des anciens Romains inhumés dans les catacombes longtemps avant la venue de Jésus-Christ pour les transformer en reliques parce qu'ils pensaient que c'était les os des martyrs chrétiens.
Il y aurait donc des tas de reliques qui appartiendraient à des païens romains, adorateurs de Jupiter et de Vénus, qu'on vénère encore aujourd'hui et dont on attend des miracles ou des bénédictions, incapable que l'on est de les distinguer de ceux des martyrs.
(Peut-être les os païens sont-ils aussi «efficaces» que les autres, effet placebo comme les « miracles » reconnus).
Le cadavre de Jean XXIII, on l'a sorti de son tombeau pour le présenter ainsi dans un cercueil de verre, -quétaine comme la plus grande partie de la basilique-, à la vénération des fidèles, sous prétexte qu'il n'est pas décomposé et que cela serait une marque de sainteté.
Je vous avoue que cela donne des frissons de se retrouver ainsi devant un cadavre.
Car le cadavre n'est pas décomposé mais il a subi de considérables transformations depuis sa mort : il n'est plus obèse comme lorsqu'il était vivant (cette obésité était une marque que ce pape avait commis très souvent le péché capital de goinfrerie (ou gourmandise) -mais cela ne semble pas compter comme un péché puisqu'il n'y avait rien de sexuel dans le fait de manger sans retenue : combien de curés, évêques, archevêques, cardinaux et tutti quanti exhibent ainsi sans honte une bedaine énorme qui affiche pourtant leur péché aux yeux de tous ?) et son visage a été recouvert d'un masque de cire, preuve que la mort ne l'avait pas épargné.
Et ses mains sont très maquillées.
Pouah!
S'il faut, comme chrétien, vénérer des cadavres, je suis très content de ne plus l'être, comme l'empereur Julien.
Je trouve que Jacques l'Apostat serait un beau nom à porter.
Et je trouve que dans un quelconque bâtiment, même une basilique, même une église, les statues sont plus belles que des cadavres.
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