Que je redresse la manchette d'abord.
Non, les tests de dépistage des maladies héréditaires ne soulèvent pas des questions d'éthique.
Ces tests permettent à un professeur de philosophie à la retraite, naguère membre sans doute minoritaire d'un comité ayant étudié ces questions, de tenter d'attirer à lui les micros et les caméras.
En prenant la même position que l'Église catholique québécoise jadis lorsque James McGill lui a offert de l'argent pour l'aider à fonder une université où les Québécois seraient instruits.
Évêques et archevêque (il n'y avait qu'un archevêque à l'époque) avaient refusé en se disant: « S'ils sont instruits nous les perdrons tous ».
Ils avaient raison : on ne peut pas être vraiment instruit et être croyant (tout au plus agnostique).
Ou alors accepter sa schizophrénie !
Ils auraient perdu très rapidement la majorité des Québécois (et les revenus que ceux-ci leur rapportaient) s'ils avaient accepté l'offre de James McGill.
Mais c'était un combat d'arrière-garde, ils ont effectivement perdu la majorité des Québécois plus tard (trop tard ?) avec la fondation d'autres universités, même étroitement surveillées par eux.
Et James McGill a fondé l'Université McGill, permettant aux Anglophones de prendre une large longueur d'avance, aux dépens du français.
Revenons à notre professeur à la retraite en mal de notoriété.
Sous des prétextes éthiques, même démarche de sa part (heureusement il n'a pas d'autorité) :
[...] il a cosigné une lettre parue dans les pages du journal Le Devoir en 2004, où il réclame un moratoire pour mener une réflexion sur les tests de dépistage.
L'ancien membre du comité régional de bioéthique dénonce la loi du silence entourant l'implantation des programmes de dépistage des maladies héréditaires.
Il croit que la réflexion éthique qui devait accompagner la mise en place du projet-pilote a été occultée. « On a plutôt utilisé les citoyens, on ne les a pas mis dans le coup, soutient Jean-Noël Ringuet. Même si c'est un peu tard, il faut exiger un débat public et une discussion des enjeux éthiques posés par le dépistage génétique. »
Essentiellement ce moratoire aurait laissé les parents dans l'ignorance : ils n'auraient pas pu savoir si un éventuel enfant qu'ils songeaient à avoir courait le risque de souffrir d'une des maladies génétiques dépistées par les tests.
Ils auraient été laissés dans l'ignorance et n'auraient pas été libres de choisir de concevoir ou non cet enfant.
Retour demandé de la grande noirceur !
Que le peuple soit de nouveau dans l'ignorance !
Que l'éminent professeur et les nouveaux desservants de l'éthique soient chargés de décider à la place des parents concernés ?
Cela rappelle le temps où l'Église déclarait qu'entre sauver la mère et sauver l'enfant il fallait (sous peine de péché mortel) sauver l'enfant.
Surtout, j'imagine, si l'enfant était un garçon.
Je m'étonne que la lettre cosignée en 2004 par le professeur à la retraite revienne maintenant dans l'actualité.
Nouvel accès du « trouble obsessionnel compulsif » (TOC) de notoriété médiatique?
(L'article mal intitulé est ici).
Non, les tests de dépistage des maladies héréditaires ne soulèvent pas des questions d'éthique.
Ces tests permettent à un professeur de philosophie à la retraite, naguère membre sans doute minoritaire d'un comité ayant étudié ces questions, de tenter d'attirer à lui les micros et les caméras.
En prenant la même position que l'Église catholique québécoise jadis lorsque James McGill lui a offert de l'argent pour l'aider à fonder une université où les Québécois seraient instruits.
Évêques et archevêque (il n'y avait qu'un archevêque à l'époque) avaient refusé en se disant: « S'ils sont instruits nous les perdrons tous ».
Ils avaient raison : on ne peut pas être vraiment instruit et être croyant (tout au plus agnostique).
Ou alors accepter sa schizophrénie !
Ils auraient perdu très rapidement la majorité des Québécois (et les revenus que ceux-ci leur rapportaient) s'ils avaient accepté l'offre de James McGill.
Mais c'était un combat d'arrière-garde, ils ont effectivement perdu la majorité des Québécois plus tard (trop tard ?) avec la fondation d'autres universités, même étroitement surveillées par eux.
Et James McGill a fondé l'Université McGill, permettant aux Anglophones de prendre une large longueur d'avance, aux dépens du français.
Revenons à notre professeur à la retraite en mal de notoriété.
Sous des prétextes éthiques, même démarche de sa part (heureusement il n'a pas d'autorité) :
[...] il a cosigné une lettre parue dans les pages du journal Le Devoir en 2004, où il réclame un moratoire pour mener une réflexion sur les tests de dépistage.
L'ancien membre du comité régional de bioéthique dénonce la loi du silence entourant l'implantation des programmes de dépistage des maladies héréditaires.
Il croit que la réflexion éthique qui devait accompagner la mise en place du projet-pilote a été occultée. « On a plutôt utilisé les citoyens, on ne les a pas mis dans le coup, soutient Jean-Noël Ringuet. Même si c'est un peu tard, il faut exiger un débat public et une discussion des enjeux éthiques posés par le dépistage génétique. »
Essentiellement ce moratoire aurait laissé les parents dans l'ignorance : ils n'auraient pas pu savoir si un éventuel enfant qu'ils songeaient à avoir courait le risque de souffrir d'une des maladies génétiques dépistées par les tests.
Ils auraient été laissés dans l'ignorance et n'auraient pas été libres de choisir de concevoir ou non cet enfant.
Retour demandé de la grande noirceur !
Que le peuple soit de nouveau dans l'ignorance !
Que l'éminent professeur et les nouveaux desservants de l'éthique soient chargés de décider à la place des parents concernés ?
Cela rappelle le temps où l'Église déclarait qu'entre sauver la mère et sauver l'enfant il fallait (sous peine de péché mortel) sauver l'enfant.
Surtout, j'imagine, si l'enfant était un garçon.
Je m'étonne que la lettre cosignée en 2004 par le professeur à la retraite revienne maintenant dans l'actualité.
Nouvel accès du « trouble obsessionnel compulsif » (TOC) de notoriété médiatique?
(L'article mal intitulé est ici).
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