Tous droits réservés (©) Simard/Le Quotidien
Bande dessinée empruntée au journal «Le Quotidien» de ce matin.
Où l'on voit que, comme l'écrivait déjà Joachim du Bellay il y a plusieurs siècles, «tout retourne en son commencement».
Il l'écrivait dans ce sonnet:
Ces grands monceaux pierreux, ces vieux murs que
Furent premièrement le clos d'un lieu champêtre :
Et ces braves palais, dont le temps s'est fait maître,
Cassines de pasteurs ont été quelquefois.
Lors prirent les bergers les ornements des rois,
Et le dur laboureur de fer arma sa dextre :
Puis l'annuel pouvoir le plus grand se vit être,
Et fut encor plus grand le pouvoir de six mois :
Qui, fait perpétuel, crut en telle puissance,
Que l'aigle impérial de lui prit sa naissance :
Mais le Ciel, s'opposant à tel accroissement,
Mit ce pouvoir ès mains du successeur de Pierre,
Qui sous nom de pasteur, fatal à cette terre,
Montre que tout retourne à son commencement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire