lundi 14 février 2011

Victoire électorale aux États-Unis

Le plus récent héritier des pharaons antiques disparaîtra bientôt non seulement de l'histoire mais aussi de la vie, puis des mémoires.
(Comment pourrait-il survivre, lui dont les seuls exploits ont été de détourner l'argent de ses concitoyens au profit de sa mafia familiale et amicale? Il a d'ailleurs l'air d'un marchand de tapis et je ne vois pas comment on pourrait en faire une momie intéressante).
Évoquons ses manières de faire une dernière fois grâce à une petite histoire que vous avez peut-être lue ailleurs.
La voici:

Un président étasunien (Moubarak en a connu neuf ou dix, devinez duquel il s'agit), était venu en Égypte rendre visite à Moubarak, l'ami des États-Unis et d'Israël.
Impressionné par l'apparente popularité de ce dernier et par la facilité avec laquelle il se faisait réélire, il lui dit: «Président Moubarak, je serai bientôt candidat pour un second mandat à la Maison blanche. Me feriez-vous la grâce d'envoyer quelques-uns de vos conseillers à Washington pour m'aider à monter ma campagne? Je vous en serai très reconnaissant et je ferai en sorte qu'on augmente les subventions que mon pays vous verse, je veux dire verse au gouvernement égyptien via vos comptes en Suisse.»
Moubarak n'y voit aucune objection, au contraire, il est très enthousiaste. Il envoie donc ses hommes à Washington pour y organiser la campagne électorale comme ils le font en Égypte.
Le jour du dépouillement du vote, une fois toutes les voix comptabilisées, on découvre que 90% des bulletins sont en faveur d'Hosni Moubarak.
Vive le nouveau président des États-Unis d'Amérique!


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