Les étrangers qui aiment le Québec l'aiment à cause de ses grandes étendues vierges.
D'autant plus vierges que, la moitié de l'année, ces vastes étendues sont couvertes de neige.
Ce sont des vastes étendues blanches et silencieuses.
D'un silence non humain, je dirais.
Le silence de la Terre avant que la vie animale y surgisse.
C'est ce silence et cette absence de vie animale que l'on ressent devant la toile de Jean-Paul Lemieux que je vous présente ci-dessus, « Le Train de midi ».
Évidemment il y a un train avec la fumée qui sort de la cheminée de la locomotive, se confondant avec les nuages gris du ciel.
Mais un train ce n'est pas vivant: il ressemble d'ailleurs à ces bandes de forêts à gauche et à droite, qui ont la même forme que lui.
Ces étendues blanches et silencieuses, ce sont aussi les étendues de la solitude, et il faut être privé de solitude pour les aimer.
Ceux qui vivent dans ces solitudes et se sentent encerclées par elles ne les aiment que dans les tableaux.
Ou dans la nature une fois qu'ils les ont vues dans les tableaux.
Ces solitudes sont alors habitées.
D'autant plus vierges que, la moitié de l'année, ces vastes étendues sont couvertes de neige.
Ce sont des vastes étendues blanches et silencieuses.
D'un silence non humain, je dirais.
Le silence de la Terre avant que la vie animale y surgisse.
C'est ce silence et cette absence de vie animale que l'on ressent devant la toile de Jean-Paul Lemieux que je vous présente ci-dessus, « Le Train de midi ».
Évidemment il y a un train avec la fumée qui sort de la cheminée de la locomotive, se confondant avec les nuages gris du ciel.
Mais un train ce n'est pas vivant: il ressemble d'ailleurs à ces bandes de forêts à gauche et à droite, qui ont la même forme que lui.
Ces étendues blanches et silencieuses, ce sont aussi les étendues de la solitude, et il faut être privé de solitude pour les aimer.
Ceux qui vivent dans ces solitudes et se sentent encerclées par elles ne les aiment que dans les tableaux.
Ou dans la nature une fois qu'ils les ont vues dans les tableaux.
Ces solitudes sont alors habitées.
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