Voici la preuve que l'on peut faire résider le lyrisme dans les choses les plus humbles, ces vers très lyriques d'Alfred de Musset (pas sûr mais on le dit) adressés à l'utilisateur de ce lieu dont vous voyez la photographie ci-dessus et que je n'ose pas nommer de peur de briser le charme capiteux de ce que vous allez lire:
Vous qui venez ici, dans une humble posture,
De vos flancs alourdis décharger le fardeau,
Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l'urne un modeste cadeau,
Épancher dans l'amphore un courant d'onde pure
Et sur l'autel fumant placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi dont l'auguste pointure
Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau.
Vous qui venez ici, dans une humble posture,
De vos flancs alourdis décharger le fardeau,
Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l'urne un modeste cadeau,
Épancher dans l'amphore un courant d'onde pure
Et sur l'autel fumant placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi dont l'auguste pointure
Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau.
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