vendredi 4 février 2011

Effet pervers et pause-fumée

«Fumer en plein air» dit la manchette.
L'article de Libération.fr (ici) révèle que l'interdiction ne s'applique qu'aux lieux où l'on pratique des activités de plein air (parcs, plages, etc.) et à quelques lieux emblématiques de la ville (Times Square, par exemple).
Resteront, pour accueillir les fumeurs et enfumer les passants, les terrasses et, hélas pour les non-fumeurs, tous les environs des entrées des magasins, des hôtels, des églises, etc.
Même chose à Paris lors de notre plus récent voyage.
Jusqu'à ce qu'on y interdise de fumer à l'intérieur des cafés et des restaurants, les terrasses n'étaient pas submergées par les fumeurs, il n'y en avait que quelques-uns car certains fumaient à l'intérieur, et on pouvait toujours trouver un coin de la terrasse où il n'y en avait pas.
Plus maintenant: les fumeurs occupent toute la terrasse et les non-fumeurs sont relégués à l'intérieur.
Quant aux passants ils sont soudain entourés par de véritables ouragans de fumées quand ils marchent sur les grands boulevards ou ailleurs et ont le malheur de passer (c'est leur activité) devant une terrasse.
Et l'interdiction de fumer sur les lieux de travail jettent tout le personnel dehors, devant la porte, pour enfumer encore les passants.
Rue de Rivoli, la situation était infernale, en particulier le dimanche.
L'Hôtel Meurice, par exemple, perd beaucoup de son cachet avec les régiments d'employés qui fument devant sa porte et empêchent presque d'y avoir accès.
Encore un petit effort messieurs les maires!

Photo prise sans doute au moment
où le personnel de l'Hôtel
ne prenait pas une pause -fumée
(C'est l'entrée de L'Hôtel Meurice).

Ce réverbère ne fume heureusement pas.

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