Ce couple de Jean-Paul Lemieux (je continue le travail dont je vous parlais ici) me permet de parler de cette « grève du sexe » préconisée par une sénatrice belge afin de forcer les dirigeants des différents partis de son pays à former enfin un gouvernement (ils sont en train effectivement de démontrer, qu'à la limite, dans un pays développé, il n'y a pas besoin de gouvernement, simplement de fonctionnaires pour faire fonctionner (leur nom le dit) les affaires selon la routine pré-établie).Depuis l'Antiquité (je pense aux pièce d'Aristophane, Lysistrata et L'Assemblée des femmes), ce sont toujours les femmes qui préconisent une « grève du sexe » pour faire avancer les choses.
Ma femme (qui a beaucoup d'esprit) me suggère que si c'était les hommes qui préconisaient une telle chose, cela ne ferait rien avancer car les femmes considéreraient la chose comme un repos bienvenu.
(Ici grand soupir de ma part !)
Je vois qu'elle a sans doute raison (quand les femmes n'ont-elles pas raison ?) car dans l'article (ici) où l'on rapporte la proposition de la sénatrice belge (flamande, pour être plus précis, et son nom est Marleen Temmerman), je lis que « [l]'acteur Benoît Poelvoorde a quant à lui proposé que les Belges cessent de se raser la barbe jusqu'à la formation d'un gouvernement. »
Peut-être était-ce la véritable raison de la proposition sénatoriale de la « grève du sexe » : il s'agissait d'éviter aux femmes le déplaisir de sentir tous ces poils leur piquer la peau.
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