La conclusion du compte rendu de ce livre («Terres de sang») dans Slate.fr (ici):
[L]e terme «civilisation européenne» est un oxymore. [L]es horreurs, nazies et communistes, sont toutes issues de la mise en pratique d’idées européennes, politiques et philosophiques. La genèse même du génocide cambodgien remonte aux cafés parisiens où les idées de Pol Pot lui vinrent à l’esprit. Hitler trouva ses idées à lui dans les cafés de Vienne. «Quand on sait de telles choses, dit Eliot, quel pardon?»
Et si l'on ajoute à cela les génocides d'Amérique, télécommandés d'Europe et accomplis en Amérique par des immigrants européens, le trafic d'esclaves, les guerres coloniales ne peut-on pas dire: «Quel pardon pour l'Europe?»
Les Européens (et leur descendance maudite -dont je suis pour une grande part- dans tout l'univers) ne verront-ils pas bientôt un doigt lumineux écrire sur les parois de la nuit: «Mane, Thecel, Phares».
jeudi 17 février 2011
Mane, Thecel, Phares
heure 20:34:00
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