Dans cet article du Monde (ici) on explique comment l'Empire étasunien proclame la liberté d'Internet et de la connexion à Internet tant qu'il s'agit de permettre aux entreprises et au gouvernement étasuniens d'en tirer des bénéfices, mais que c'est une autre histoire quand Internet va à l'encontre des intérêts de l'Empire.
Car les États-Unis d'Amérique, avant d'être une démocratie, sont d'abord un empire, impitoyable à l'égard de ceux qu'ils considèrent comme des ennemis ou comme des dangers à leur suprématie.
Cet empire se sert des informations personnelles récoltées par Facebook, Twitter (et sans doute Google), -toutes entreprises basées à l'intérieur de l'Empire mais rayonnant sur le monde-, pour prévenir tout mouvement dangereux (Wikileaks, par exemple).
Lisez ce paragraphe de l'article où un des responsables de Wikileaks, M. Appelbaum, témoigne et met en garde les non-Étasuniens présents sur les réseaux sociaux:
Interrogé par Le Monde, M. Appelbaum met en garde les jeunes étrangers qui racontent leur vie avec insouciance sur les réseaux sociaux: "Si vous êtes sur Facebook, bienvenue dans le monde de l'hégémonie américaine!" Il rappelle que le business model de ces entreprises est fondé sur le stockage et l'analyse des données personnelles de leurs utilisateurs, puis il raconte une anecdote : un jour, il se rendit dans les locaux de Facebook en Californie pour un entretien d'embauche (qui n'aboutit pas). Là, il bavarda par hasard avec un homme disant travailler pour une agence fédérale qui était en train d'installer un système d'inspection des serveurs de Facebook.
On pourra se servir contre eux (et pour le bénéfice de l'Empire) de ce qu'ils y donnent comme informations.
lundi 21 février 2011
Les États-Unis, un empire avant d'être une démocratie
heure 08:46:00
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