Excellent compte rendu* (ici) de ce livre « Petite Histoire de la masturbation » dans la revue électronique Slate (version française).
Où l'on apprend dans l'introduction qu'il vaudrait mieux appeler cette pratique universelle « caresse intime » ou « caresse » tout court car il est plus facile d'avouer que l'on se « caresse » souvent que d'avouer que l'on se « masturbe ».
Vous en conviendrez avec l'auteur et avec moi.
Où l'on apprend aussi que la répression de cette pratique, de cette « caresse », est une autre forme du «côté obscur» des Lumières, dont j'ai déjà évoqué une forme aussi meurtrière quand j'ai parlé de la Terreur sous la Révolution de 1789 en France.
Dans le compte rendu, il est esquissé une généalogie de cette répression: du fanatisme catholique à sa condensation dans le calvinisme (qu'on tente de réhabiliter ces temps-ci dans la personne de Calvin mais qui est toujours aussi haïssable) et le puritanisme (l'ennemi de l'art et de la vie terrestre)** jusqu'à l'universelle hypocrisie victorienne, prussienne, napoléon-troisième, etc., du 19e siècle.
Cela a donné les psychopathies nazies et bolchéviques.
Vive la liberté des « caresses ».
(Le compte rendu présente une très belle gravure japonaise de «caresse» féminine que je vous laisse le soin d'aller voir -ici encore : mon nom est légion et je suis le tentateur de la liberté).
* Son titre (très significatif) : « Entre l’ange et le démon : la masturbation. Comment la médecine a diabolisé cette pratique avant d’y avoir recours pour donner la vie ».
** Jean-Jacques Rousseau -qui avait des pulsions masochistes évidentes et des remords- a approuvé cette répression. Quand l'expulsera-t-on du Panthéon, il est responsable de tant de morts? À moins que pour manifester leur désapprobation, les visiteurs du monument ne se «caressent» sur sa tombe et lui fassent l'outrage de leur plaisir (un équivalent en réel du « J'irai cracher sur vos tombes » de Boris Vian).
Où l'on apprend dans l'introduction qu'il vaudrait mieux appeler cette pratique universelle « caresse intime » ou « caresse » tout court car il est plus facile d'avouer que l'on se « caresse » souvent que d'avouer que l'on se « masturbe ».
Vous en conviendrez avec l'auteur et avec moi.
Où l'on apprend aussi que la répression de cette pratique, de cette « caresse », est une autre forme du «côté obscur» des Lumières, dont j'ai déjà évoqué une forme aussi meurtrière quand j'ai parlé de la Terreur sous la Révolution de 1789 en France.
Dans le compte rendu, il est esquissé une généalogie de cette répression: du fanatisme catholique à sa condensation dans le calvinisme (qu'on tente de réhabiliter ces temps-ci dans la personne de Calvin mais qui est toujours aussi haïssable) et le puritanisme (l'ennemi de l'art et de la vie terrestre)** jusqu'à l'universelle hypocrisie victorienne, prussienne, napoléon-troisième, etc., du 19e siècle.
Cela a donné les psychopathies nazies et bolchéviques.
Vive la liberté des « caresses ».
(Le compte rendu présente une très belle gravure japonaise de «caresse» féminine que je vous laisse le soin d'aller voir -ici encore : mon nom est légion et je suis le tentateur de la liberté).
* Son titre (très significatif) : « Entre l’ange et le démon : la masturbation. Comment la médecine a diabolisé cette pratique avant d’y avoir recours pour donner la vie ».
** Jean-Jacques Rousseau -qui avait des pulsions masochistes évidentes et des remords- a approuvé cette répression. Quand l'expulsera-t-on du Panthéon, il est responsable de tant de morts? À moins que pour manifester leur désapprobation, les visiteurs du monument ne se «caressent» sur sa tombe et lui fassent l'outrage de leur plaisir (un équivalent en réel du « J'irai cracher sur vos tombes » de Boris Vian).
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