Comme je vous l'ai dit, j'ai reçu comme cadeau l'ouvrage «Noir. Histoire d'une couleur» de Michel Pastoureau.
Avant de commencer à le lire (j'ai terminé «Bleu» du même auteur et je suis en train de terminer, de lui également,«L'Étoffe du diable», comme vous vous en êtes peut-être aperçus par certaines notes précédentes), j'en ai parcouru les images.
Je vous présente l'une d'entre elles que l'on n'a pas souvent la chance de voir, il s'agit d'une peinture murale pompéienne, du 1er siècle de notre ère, de la maison de Marcus Fabius Rufus (photos de l'extérieur ci-dessous. Cliquez pour être conduit au site où on présente cette maison, ses peintures murales, etc.)
Des fouilles archéologiques y étant en cours, nous n'avons pas pu visiter cette magnifique demeure lors de notre séjour à Pompéi (où l'on passe d'ailleurs toujours trop vite).
Cette peinture se trouve dans l'«œcus» d'Hercule, une chambre à coucher dont le fond a été peint en noir pour adoucir la luminosité et, sans doute, favoriser ainsi le sommeil de la sieste, quasi obligatoire selon moi dans les pays méditerranéens malgré les dénégations de certains de ses habitants (les Sévillans notamment).
La peinture représente Hercule et Augé dont je ne vous rapporterai pas la légende parce qu'elle me déplaît.
Voici la murale complète dont il n'y a qu'une partie ci-haut (celle que l'ouvrage de Michel Pastoureau présente).
On y voit quelles pertes ont causées à l'art universel les invasions barbares en provenance d'Europe de l'est et d'Asie.
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