Voici des fèves de cacao : Colomb
aurait jetées par-dessus bord
celles que les habitants du
« nouveau continent » lui avaient offertes.
aurait jetées par-dessus bord
celles que les habitants du
« nouveau continent » lui avaient offertes.
Parlant de chocolat (puisque c'est le temps de la Saint-Valentin), voici une histoire intéressante.
Les naïfs Amérindiens de l'ile de Guanaja, au large du Honduras, en Amérique centrale, donnèrent à Christophe Colomb ce qu'ils avaient de plus précieux, un plein panier de fèves de cacao.
C'était si précieux que cela servait de monnaie dans certaines des hautes civilisations du Continent américain (chez les Mayas, les Olmèques ou les Toltèques, voire les Aztèques).
Ils étaient bien naïfs ces Amérindiens puisque la plupart d'entre eux seront éventuellement exterminés par les conquérants européens comme vous le savez.
Mais naïfs en un autre sens en croyant que les Européens partageaient leur système de valeurs.
Dès son départ de l'Île, Colomb jeta les précieuses fèves par-dessus bord : il croyait que c'était des crottes de chèvres.
Déjà, l'Évangile avait donné un avertissement sur ces confusions: « Ne jetez pas la perle aux pourceaux ! » (« Nolite mittere margaritas ante porcos », dans la Vulgate), y était-il écrit: « ne donnez pas de choses précieuses à ceux qui ne peuvent pas les apprécier », pourrait-on traduire.
Y avait-il plus porcs que ces conquérants et ceux qui vont marcher dans leurs pas ?
Tant pis pour les Amérindiens qui ne connaissaient pas l'Évangile et qui furent exterminés sous ce prétexte : ils vivaient en tel accord avec la nature qu'ils auraient pu faire croire que leur manière de vivre était supérieure à celle des Chrétiens (et des monothéistes en général).
Quoi ? Pas de bourses, pas de banques, pas d'industries qui permettent des vols (et autres crimes) si lucratifs à leurs dirigeants et à leurs actionnaires ?
4 commentaires:
Remplacer l'or par du chocolat serait peut ête un remède à la crise économique, hélas j'ai bien peur qu' inverser notre système de valeur ne ferait qu 'attiser d' autres sortes de haines.Ces indiens eux mêmes vivaient ils réellement en paix?
Ceux qui étaient en contact les uns avec les autres s'entretuaient. Pour ceux-ci, et pour les autres, isolés dans leur île, ils s'entretuaient aussi au nom des dieux qui leur réclamaient des sacrifices humains.
Les humains ne songent jamais qu'au meurtre et au vol et au crime.
Je crois que je comprends parfois Caligula qui regrettait que le peuple romain n'ait pas qu'un seul cou (Utinam populus Romanus unam cervicem haberet!) parce qu'il aurait pu ainsi le massacrer tout entier d'un seul «coup».
Ah si l'humanité n'avait qu'un seul cou! Utinam genus humanis unam cervicem haberet!
Excusez la faute de latin dans le commentaire précédent: lisez «genus humanus» là où il y a écrit «genus humanis».
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