Manchette de Libération aujourd'hui (là).
Mésentente entre l'Institut national du cancer français et divers instituts de cardiologie du monde: le petit verre de vin quotidien qui réduit les risques d'infarctus en favorisant la bonne qualité de la circulation sanguine dans les artères favoriserait divers cancers (bouche, pharynx, larynx, œsophage, colon-rectum, sein et foie).
Par verre consommé par jour, la hausse du risque va de 9% (colon-rectum) à 168% (bouche, pharynx et larynx).
Que choisir pour mourir: infarctus ou cancer? Charybde ou Scylla?
Ce qui fait le moins souffrir et amène une mort rapide? Ou ce qui prolonge un peu la vie grâce à des traitements qui rendent malade?
Une solution raisonnable: l'euthanasie quand on est en pleine forme? Le suicide assisté?
Peut-être nos parents auraient-ils dû pratiquer l'avortement préventif, s'ils avaient vraiment voulu préserver leurs enfants des dangers de la vie.
C'est peut-être ce qui explique la baisse généralisée de la natalité dans les pays occidentaux: des parents* prévenants!
* Questions: peut-on appeler «parents» des personnes n'ayant ainsi pas eu d'enfant par prévenance? Ou ne seraient-ils pas les seuls à mériter vraiment le nom de «parents»?
2 commentaires:
Ah la la, oui, c'est vrai, vivre tue! ...;-)
Ca me fait penser à cette sentence sarcastique trouvée sur le blog d'une adolescente:
"L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés."
et attribuée à Georges Courteline
Fais pas ci, fais pas ça, etc etc, qu'est ce que notre époque et nos dirigeants ont à nous proposer comme horizon et objectif vivifiant, stimulant, encourageant? "A bas la peste, votez choléra!", comme avait titré "La Gueule Ouverte" journal écolo, au milieu des années 70. Misère.
Alors chacun profite de la vie, ici et maintenant, à sa manière.
Carpe Diem :-)
Frédéric, Vangauguin/Avatarzen, Paris/Arles
Carpe diem.
Enregistrer un commentaire