
C'est une jolie petite ville, Stresa, sur les bords du Lac Majeur, avec les Îles Borromées juste devant.
Un climat merveilleux, des hôtels chics, de bons restaurants (et les merveilleux gelati). Et nous aurions pu visiter la Suisse en face.
Mais à cause de l'inscription funéraire ci-haut, -celle qui apparaît sur le tombeau de Stendhal au Cimetière de Montmartre à Paris-, je tenais absolument à visiter Milan. C'est là que se passe en partie La Charteuse de Parme, l'un de mes romans favoris comme vous le savez, et où il y a, par exemple, le palais du vice-roi Eugène de Beauharnais, le beau-fils de Napoléon Bonaparte, dont une gravure (peut-être celle que je vous présente, par Andrea Appiani, ci-dessous) apparaît aussi dans la chambre qu'occupe, à Combray, le narrateur d'À la recherche du temps perdu.
Foin des désirs folichons de l'accompagnateur (dont l'incompétence a failli gâcher tout le voyage, -je vous déconseille Tours Solbec pour vos voyages en Italie car vous risqueriez de tomber sur cet incompétent), le groupe et nous avons exigé, et accompli, l'excursion à Milan, une chose au moins que nous n'avons pas ratée lors de ce voyage en Italie, -où nous en avons raté beaucoup.
Que dit cette inscription ?
En italien d'abord puisque Stendhal aimait tant l'Italie qu'il aurait voulu être italien et qu'il a composé lui-même cette épitaphe en italien :
MILANESE
AMO
VISSE
MDCCCXLII
En français :
HENRI BEYLE
MILANAIS
IL ÉCRIVIT
IL AIMA
IL VÉCUT
À L'ÂGE DE 59 ANS ET 2 MOIS
IL MOURUT LE 23 MARS
1842
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire