mercredi 29 octobre 2008

Montage des colonnes grecques

Un voyage vous incite à vous remémorer les voyages antérieurs.
Celui que nous avons fait en Espagne il y a maintenant plus d'un mois m'amène à consulter mes photos des voyages en Italie, en Angleterre (disons dans les Îles britanniques, puisque nous avons aussi visité l'Écosse, le Pays de Galles et l'Irlande lors de ce voyage), en Grèce et en France.
Voici des photos qui gardent le souvenir de ce que j'ai appris à Athènes sur le montage des colonnes grecques, que j'imaginais auparavant «monopièce», c'est-à-dire taillées d'une seule pièce dans le marbre comme une sculpture.
Il s'agit du Temple de Zeus olympien (
Ὀλυμπιεῖον) à Athènes.
La construction de ce temple a commencé au 6e siècle
avant Jésus-Christ (juste un siècle après la fondation de Rome) et n'a été terminée qu'en 131, après Jésus-Christ par l'empereur Hadrien.
Je vous en présente d'abord une vue d'ensemble prise à partir de l'
Acropole, puis une vue rapprochée d'une colonne tombée dont on voit les tranches, avec quelques colonnes encore debout. Cela me semble édifiant.

Remarquez à droite, au milieu de la photo, la Porte d'Hadrien: du côté de l'Acropole où nous sommes il y a une inscription qui se lit ainsi (traduction approximative): «Ici est la ville de Thésée». De l'autre côté, il y a une autre inscription qui se lit comme ceci: «Ici se trouve la ville d'
Hadrien».
L'empereur
Hadrien a en effet tellement fait construire de bâtiments à Athènes qu'il se considérait comme l'égal du premier constructeur d'Athènes, le roi Thésée, celui qui avait tué le Minotaure, abandonné Ariane, épousé Phèdre, la sœur d'Ariane,


La fille de Minos et de Pasiphaé
 

comme dit le vers de Jean Racine, que certains considéraient comme l'un des plus beaux vers de la langue française.
Et voici la colonne tombée et ses tranches de marbre:





Cantique des colonnes (extrait)

Douces colonnes, aux

Chapeaux garnis de jour,
Ornés de vrais oiseaux
Qui marchent sur le tour,

Douces colonnes, ô
L'orchestre de fuseaux !
Chacun immole son
Silence à l'unisson.

Que portez-vous si haut,
Égales radieuses?


Paul Valéry



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