Il y a quelques années une de mes amies avait été sélectionnée pour occuper un poste très élevé dans une institution.
Spontanément, devant le grand pouvoir que donnait ce poste, je lui ai dit: « Fais attention à toi car, comme tu les sais, le pouvoir corrompt ».
Naturellement il ne s'agissait pas dans mon esprit de corruption vénale ou financière.
Ni de doute de ma part quant à son honnêteté personnelle.
Une chronique de Pierre Foglia dans le journal La Presse du 25 octobre me permet de retrouver la substance profonde de ma mise en garde.
Dans cette chronique, intitulée « Et voilà, madame, pourquoi ils puent » (elle est ici), Pierre Foglia raconte comment la corruption s'installe en ceux qui sont en position de pouvoir.
Je vous mets ici l'image du passage de la chronique dont il est question mais vous pourrez aller vérifier au bout du lien.
Voici : La corruption, pour ceux qui possèdent le pouvoir, c'est cette irrésistible propension à se croire les seuls susceptibles de décider du bien (ou du mal) sous prétexte qu'ils sont les seuls à savoir.
Et que nul en dehors d'eux ne peut savoir parce que les choses qu'on doit savoir pour décider doivent demeurer secrètes pour une raison ou pour une autre.
Que, par conséquent, on doit décider à la place de tous, et paraître devant tous -non pour les consulter vraiment (malgré ce qu'on en dit)- mais pour les convaincre que ce qu'on a décidé c'est ce qu'ils auraient décidé s'ils avaient su.
Mais qu'ils ne peuvent pas savoir.
La corruption c'est le non-partage du savoir.
Et l'exercice solitaire -et se satisfaisant de consultations bidon- du pouvoir.
Spontanément, devant le grand pouvoir que donnait ce poste, je lui ai dit: « Fais attention à toi car, comme tu les sais, le pouvoir corrompt ».
Naturellement il ne s'agissait pas dans mon esprit de corruption vénale ou financière.
Ni de doute de ma part quant à son honnêteté personnelle.
Une chronique de Pierre Foglia dans le journal La Presse du 25 octobre me permet de retrouver la substance profonde de ma mise en garde.
Dans cette chronique, intitulée « Et voilà, madame, pourquoi ils puent » (elle est ici), Pierre Foglia raconte comment la corruption s'installe en ceux qui sont en position de pouvoir.
Je vous mets ici l'image du passage de la chronique dont il est question mais vous pourrez aller vérifier au bout du lien.
Voici : La corruption, pour ceux qui possèdent le pouvoir, c'est cette irrésistible propension à se croire les seuls susceptibles de décider du bien (ou du mal) sous prétexte qu'ils sont les seuls à savoir.
Et que nul en dehors d'eux ne peut savoir parce que les choses qu'on doit savoir pour décider doivent demeurer secrètes pour une raison ou pour une autre.
Que, par conséquent, on doit décider à la place de tous, et paraître devant tous -non pour les consulter vraiment (malgré ce qu'on en dit)- mais pour les convaincre que ce qu'on a décidé c'est ce qu'ils auraient décidé s'ils avaient su.
Mais qu'ils ne peuvent pas savoir.
La corruption c'est le non-partage du savoir.
Et l'exercice solitaire -et se satisfaisant de consultations bidon- du pouvoir.
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