J'aime les cérémonies catholiques (du moins celles pour lesquelles les plus grands musiciens occidentaux ont composé des musiques, pas celles qui, sous des prétextes de démocratisation, font un appel sirupeux et vénal à des chansons populaires).
Mais je n'aime ni le catholicisme ni l'Église catholique romaine (vous l'auriez un peu deviné, n'est-ce pas ?).
Mais je n'aime pas non plus le protestantisme car les fondateurs de celui-ci (Luther*, Calvin, Knox, etc.) me semblent les talibans du christianisme avec leurs affirmations selon lesquelles le salut viendrait de la seule grâce de Dieu.
Ou selon lesquelles tous les humains, dès leur naissance, sont prédestinés au salut ou à la damnation sans possibilité d'infléchir ce destin.
Tout cela en se fondant sur des écrits qu'ils croient (ou prétendent) dictés par Dieu mais qui sont -comme tous les écrits de ce genre- le fruit du hasard, des circonstances, des désirs et des appétits des fondateurs du christianisme (ou des religions en général).
Mais je jouis de la désapprobation des Protestants devant le si baroque baldaquin doré (œuvre de François Baillargé) de la cathédrale Notre-Dame de Québec (la façade de la cathédrale est en bas ; le baldaquin en haut dans deux photos que je place de façon à effectuer un zoom avant sur le baldaquin).
Quand je vais dans cette cathédrale ce n'est pas pour prier mais pour jouir de cet art de la Contre-Réforme (dont je remercie l'Histoire) et pour jouir du mépris que je ressens pour les croyants qui méprisent les arts et les merveilles du monde (voir la première note de ce blogue).
Et qui croient dans la fatalité.
Les talibans de toutes les religions. Assassins et graines d'assassins.
* Luther m'est cependant sympathique pour d'autres raisons. J'en parlerai dans une note ultérieure.
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