mardi 11 novembre 2008

«Modernismo» à Barcelone

L'un des édifices les plus éblouissants et les plus représentatifs de l'art du 20e siècle à Barcelone est le «Palau de la Música Catalana», le Palais de la musique catalane (ci-haut, une partie de la façade de l'édifice).
Il a été construit en 1908 sur les plans de l'architecte Lluís Domènech i Montaner qui est un contemporain d'Antoni Gaudí, le génial architecte de la Sagrada Familia dont ma femme a déjà parlé dans son blogue (ici) et dont je parlerai un jour.
Le style d'architecture du «
Palau» est le «Modernismo» qui est la version catalane (ou espagnole?) de ce qu'on appelle l'«Art nouveau» en France (et dans les pays francophones), «Tiffany» aux États-Unis (Tiffany est une commerciale déposée, il n'est donc pas possible d'avoir un article de Wikipédia portant sur les particularités du style «Tiffany»*, voyez à «Art nouveau»), «Sezessionsstil» en Autriche, etc.
Le «Palau de la Música» est constitué de divers éléments d'un extrême intérêt mais je voudrais aujourd'hui vous présenter seulement la lumineuse coupole inversée en verres multicolores qui surplombe la salle de spectacle.
Vous pourrez juger vous-même de son intérêt.
Les photos ont été prises soit par moi-même, soit par ma femme, soit trouvées sur Internet, soit numérisées à partir du petit livre consacré au «Palau» que nous y avons acquis: il s'agissait de vous en présenter aussi certains aspects auxquels nous n'avons pas pu avoir accès lors de la représentation à laquelle nous avons assisté au mois de septembre dernier.
Je vous présenterai plus tard d'autres éléments de ce bâtiment remarquable.
Vous remarquerez que les photos sont ordonnées et présentent une vue de plus en plus rapprochée de la coupole de verres multicolores.


Comme d'habitude dans les notes de ce blogue, cliquez les images pour zoomer.
Et voici la musique que nous aurions dû entendre dans ce palais de la musique mais que nous n'y avons pas entendue, remplacée qu'elle était par d'inintéressantes bluettes interprétées par des interprètes sans âme à destination de touristes sans trop d'exigences.
Il s'agit de la
Danza ritual del fuego (la Danse rituelle du feu) tirée d'El amor brujo de Manuel de Falla, interprétée le 20 juin 2007 par l'Orchestre symphonique de Chicago sous la direction de Daniel Barenboïm (on se serait même contenté d'un pianiste seul pourvu qu'il ne joue pas mal):


Et il ne fait aucun doute dans mon esprit que le
«Palau de la Música» méritait de voir monter sur sa scène un ballet comme celui créé sur la même Danza et mis en scène par Carlos Saura dans son film «El amor brujo», ballet que je vous présente ici et où l'on voit comme on ne l'a pas vu beaucoup ni à Barcelone ni à Séville que le flamenco est la danse des flammes, la danse des femmes et des hommes-flammes.



*À quoi s'attendre de corporations d'un pays dont certains chercheurs voulaient breveter des gènes humains pour s'en approprier le droit exclusif d'exploitation? Ab uno, disce omnes.

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