
Jour de la pioche
Le 10 frimaire
dans le calendrier républicain français


Date du jour dans le calendrier romain:
anno MMDCCLXIV ab Urbe condita
(Mercredi [jour de Mercure], veille des calendes
de décembre
année 2764 de la fondation de Rome)
Le «googlouillis» du jour est consacré à Mark Twain dont c'est l'anniversaire, et à Tom Sawyer, son plus célèbre héros.
Je ne pouvais pas ignorer l'anniversaire de cet anticlérical qui a si bien parlé aussi contre son propre pays.
Je partage à peu près toutes ses opinions, excepté celles sur les Amérindiens.
Une de ses citations parmi mes favorites: «La découverte de l'Amérique a été quelque chose d'admirable mais la manquer aurait été plus admirable encore».
En anglais: «It was wonderful to find America, but it would have been more wonderful to miss it.»
Dans «The New Yorker» aujourd'hui, un dessin sur un problème de classe moyenne et de chien intelligent (trouvé sur cette page Facebook).
Peut-être reviendra-t-il un jour, comme ce chien d'un ami Facebook revenu chez lui, comme si de rien n'était, après six mois d'absence. Mais il n'avait pas laissé un mot comme celui du dessin.
Cela arrive aussi aux chats de partir sans laisser d'adresse.
Que faisons-nous à nos animaux pour qu'ils nous quittent ainsi?
Écoutons celui-là, nous devinerons peut-être:
Si la découverte du supervirus dont on parle dans ce blogue du «Monde.fr» (ici) est véridique, et si sa connaissance se répand (et elle le fera, le pire est toujours sûr), nous savons en quoi dorénavant consisteront les attentats terroristes et comment ces attentats règleront le problème du surplus de population sur notre planète, si un tel problème existe.
Il semble que quelques Français se réveillent en France et ont décidé d'inventer des néologismes
plutôt que d'emprunter des mots tout faits surtout à l'anglais ces temps-ci (c'était à l'italien au 16e siècle et au castillan au 17e pour des raisons d'importations de reines sans doute, Catherine de Médicis au 16e et Marie de Médicis quelques années après la fin du 16e mais Anne d'Autriche au 17e (importée d'Espagne contrairement à ce qu'on pourrait croire à cause de son nom) et Marie-Thérèse d'Autriche, sa nièce également espagnole.
Certains Français, à ce que j'ai cru observer, adorent faire ce qu'ils croient faire plaisir à leurs maîtres, ou à ceux qu'ils croient tels.
Donc des néologismes français comme les Québécois en inventent à foison parce qu'ils connaissent l'anglais, eux, et savent tous les poisons que contiennent les mots de cette langue.
(Ou peut-être, grâce à ces néologismes, les Québécois construisent-ils, mot après mot, la langue québécoise, et l'on pourrait alors parler de néologismes québécois, je vous laisse juges).
Le néologisme vainqueur de cette année est «attachiante» qui ne me semble pas mal. Je ne sais pas s'il a un masculin («attachiant») mais si oui, bien des personnes qui me connaissent trouveront qu'il me conviendrait bien.
Ainsi qu'à mon blogue.
(Il signifie à la fois «attachant» et «chiant»).
Je les laisse juges de leur opinion.
Les autres néologismes qui se détachent sont «aigriculteur» qui devraient complètement remplacer «agriculteur» à mon avis car je n'ai jamais entendu parler un seul agriculteur qui ne soit pas aigri à cause de la température: «trop de pluie, trop de soleil, trop de vent, trop de ceci, trop de cela, ou pas assez de chacun de ces éléments», voilà l'essentiel de leur conversation. «Aigriculteur» leur convient très bien.
Il y a aussi «bête seller» (qu'on devrait écrire «bêteseller» pour respecter les règles de la nouvelle orthographe), qui pourrait remplacer complètement «best-seller» pour des raisons évidentes. Et «textoter» qui décrit bien en quoi consiste précisément l'action de «texter».
«Eurogner» ne conviendrait pas au Québec où on utilise le dollar.
Zoé traduit à «livre ouvert» la réflexion si pertinente de Mark Twain -qui avait écrit dans sa langue maternelle:«Politicians and diapers both need to be changed often, and for the same reason.»
Mark Twain, si cynique et si véridique parce qu'il observait avec acuité les mœurs politiques de son propre pays, digne héritier des démocraties européennes.
Démocraties qu'on pourrait toutes décrire comme des réédition des écuries d'Augias.
Sans aucun Héraclès pour les nettoyer.
Le Marché Bonsecours avec sa coupole, et la rangée d'arbres dorés par l'automne de la rue de la Commune à Montréal, près du Vieux-Port.
Un de mes bâtiments de prédilection dans cette ville.
Peut-être à cause de son nom, si 17e siècle, qui vient des mots «bon» et «secours», comme si tous les secours n'étaient pas bons, certains provenant des forces du mal et les autres des forces du bien.
De crainte peut-être que ce Marché ne proviennent des forces du mal et pour détourner celles-ci, on a pris soin de l'appeler «Bonsecours».
Voyez-le dans son contexte urbain (photo empruntée à Wikipédia, ici):Il est en bas, à gauche, devant la dangereuse forêt des tours du centre-ville.
Une autre œuvre de Maurizio Cattelan (une de ses journées dans ce blogue) dont j'ai trouvé la photo sur cette page Facebook.
Peut-être s'agit-il d'une éléphante nouvelle venue dans un pays soumis à la charia et obligée de vêtir la burka éléphantine (conversion ou pas!).
Étonnant qu'on ne lui ait pas excisé la trompe, qui ressemble trop à ce que vous savez! Une femelle avec cela, quel péché contre la volonté d'Allah!
Trois œuvres très représentatives (et qui me plaisent beaucoup) de Maurizio Cattelan respectivement contre la religion en haut, contre la finance au milieu et contre la politique en bas.
L'œuvre du haut («La Nona Ora»)présente une sculpture du pape à «groupies» et à tournées mondiales de spectacles terrassé (comme il l'a été à la fin effectivement) par un météore d'origine céleste (mais pas divine).
L'œuvre du milieu («LO.VE») représente un merveilleux doigt exhibé à la Bourse de Milan (bâtiment derrière la sculpture) et à ceux qui, comme partout dans le monde dans des lieux semblables, spéculent à l'intérieur de celle-ci et ruinent nos vies.
La dernière («Him») présente le parangon des politiciens, Adolf Hitler (il s'est fait démocratiquement élire, je vous le rappelle, et, aussitôt élu, a fait ce qui lui plaisait -meurtres, vols et massacres), et le montre faisant semblant de prier.
La prière, dit la sculpture, chez les politiciens du moins (nous en avons un exemple à l'heure actuelle dans la ville où j'habite), est toujours fausse et ne les empêche aucunement de contrevenir à tous les commandements les plus sacrés de la religion qu'ils prétendent la leur en commettant sans remords les péchés les plus vils -vantardises, vols, fraudes, calomnies, médisances, fornications interdites, que sais-je encore!
Le bilan du «Black Friday»? Voyez ici les résultats sanglants de la seule passion qui anime encore cette désormais vieille société: les soldes!
Pas l'amour, pas la gloire, pas la richesse. Les soldes!
Des centaines de blessés qui deviendront sans doute, l'an prochain ou l'année d'après, des milliers. Peut-être y aura-t-il des meurtres.
Pour des soldes!
Un jour on parlera de «Bloody Friday».
D'un vendredi sanglant ... pour des soldes!
Cet arbre d'automne (l'automne qui va bientôt nous quitter, qui nous a déjà quitté devrais-je dire) semble protéger une œuvre du sculpteur canadien Bill Vazan (page en anglais au bout de ce lien ou, en français, ici) aux abords du Musée national des beaux-arts du Québec (début octobre).
Voici l'œuvre dont il s'agit, manifestement d'inspiration amérindienne avec ces lignes dansantes qui semblent dessiner un chemin mystérieux pour atteindre des pays inconnus et, en même temps, des fantasmagories:
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